LIRE, C’EST S’INSTRUIRE ‘“Paraît depuis 1913”
ibra GILLES LANDRY (A: PROPRIÉTAIRE LL. 12,900
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D'ESCHAMBAULT
136, BOULEVARD PROVENCHER GILBERT D'ESCHAMBAULT
© Au Collège universitaire de Saint-Boniface, il faut accorder une dernière chance au Conseil d'administration, soutient Jean-Pierre DUBE dans l’'OPINION.
© La Fédération culturelle des Canadiens français s’est présentée la semaine dernière devant la Commission Applebaum-Hébert et a brossé un tableau des besoins des francophones du pays en ma- tière de politique culturelle.
e Oui, il y a moyen que les jeunes s'amusent en français cet été, grâce à des projets du CCFM, du CJP et de la SFM.
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% PEUX @ La Commission scolaire de la Montagne a décidé de lancer le Environ 200 marcheurs ont fondu sur Sainte-Anne-des-Chênes, samedi avant processus de francisation de l’école secondaire de Notre-Dame-de- le signal du départ. À 10h00 tout le monde est parti à fonds de train. | Lourdes.
Roger Turenne nommé aux Services français
M. Roger Turenne, Manitobain de 38 ans, a été nommé au poste de conseiller spécial auprès du Secrétariat des services de langue française, par le ministre des Affaires culturelles et du Patrimoine. Il s’agit d’une nomination très importante pour la communauté franco-manitobaine.
M. Turenne a passé 13 ans aux Affai- res extérieures, dans le corps diploma- tique; il est actuellement chef du bureau de l'Europe occidentale à Ottawa. Lors- qu'il prendra ses nouvelles fonctions, le
$ k 1er août, M. Turenne sera chargé, selon le communiqué de la province, des res- La participation à la Fête de la Saint-Jean a surpassé les attentes des orga- ponsabilités suivantes: la liaison entre nisateurs. En effet, plus de 6000 personnes se sont rendues à La Broquerie la communauté franco-manitobaine et en fin de semaine dernière, rapporte Rino Ouellet dans un compte-rendu sur les différents ministères, l'étude et la re- l'événement. commandation de mesures et l'établis- . sement de priorités en ce qui concerne les services en langue française; la sou- mission aux ministères provinciaux de propositions relatives, à la planification, la mise en oeuvre et la réalisation de pro- grammes et de services dans cette lan- gue; la liaison avec les ministères au su- jet de services particuliers en français
réclamés par des individus ou des grou- enne pes; toute question qui a trait aux orga- nisations ayant un rapport avec la lan-
gue et la culture française aux niveaux | Somerset
national et international.
Agent de liaison a 100 ans
On se souvient que la création du Se. | @ À l'approche de la!
crétariat des services de langue fran- | FA : | çaise a été annoncée par le Premier mi- Fête du centenaire de |
nistre Sterling Lyon, en mars dernier. Le | H conseiller spécial relèvera de M. René Somerset, La Liberté |
FINE) eous-minlatie des he | s'est rendu sur les lieux ulturelles et du Patrimoine, qui a, jus- | ° | qu'à présent, occupé la charge d'agent | POUF VOIT UN peu COM- |
de liaison entre le gouvernement provin- | ’ Ê cial.et la communauté franco-manito- | ment on SY préparait. |
Et à l’arrivée des marcheurs baine. | Cette semaine une en- | set C1 al É ë w e he re » 11 À a à QUI 9 M. Turenne est né à Saint-Boniface. Il | EE e a fait ses études au collège de Saint- trevue avec le prési
ll se peut que vous ne l’ayez pas reconnu: il s’agit bien de Mgr Antoine Ha- Boniface, où il a reçu son diplôme de ba: | dent du centenaire, M. | cault, (au centre de la photo), à son arrivée sur le terrain de la Saint-Jean. chelier ès arts. En 1970, il a passé sa | 4
Malgré la chaleur écrasante, tous les marcheurs et cyclistes ont terminé le maîtrise de sciences politiques à l'Uni- | Léo Delaquis. trajet. D’autres informations et photos en pages intérieures. versité du Manitoba. Es RASE LAS
rt Collège communautaire COLLATION DES DIPLÔMES
de Saint-Boniface le 26 juin 1981 au “Holiday Inn” Chemin Pembina à 17h30
OPINION
Il n'y a rien d'étonnant au fait que les choses vont de mal en pis au Collège universitaire de Saint-Boni- face. La démission du recteur Claude Thibault, la se- maine dernière, n’est pas arrivée comme un che- veu dans la ratatouille. Elle était prévisible, voire attendue, bien que de son côté, le président du Conseil d'administration (CA), M. Normand Bois- vert, se soit dit grandement “surpris” de la nouvelle.
Le décision du recteur, qui fait suite aux démis- sions en bloc de cinq administrateurs-clé, le 26 mai, est symptomatique du profond malaise qui sévit depuis plusieurs années dans cette institution et, par extension, dans la communauté. En effet, les ul- times responsables du seul moyen d'éducation que les membres
contrôlent les Franco-Manitobains -
M. Normand Boisvert
(1) Voici in extenso la lettre de démission de M.
Claude Thibault;
Monsieur Normand Boisvert Président du Conseil d'administration Collège de Saint-Boniface
Monsieur le Président,
Les ententes et engagements pris par le Comité de sélection et le Conseil d'administration du Col- lège vis-à-vis le poste de recteur en mai 1980 n'ont pas été respectés. La description de tâches et les discussions avaient clairement indiqué, dès nos premières rencontres, que le recteur devait occu- per une place privilégiée et décisionnelle dans la structure administrative du Collège; les événe- ments des onze (11) derniers mois ont révélé que c'était là de la poudre aux yeux.
Un grand nombre de questions directes n'ont reçu pout réponses qu'évasions ou faux-fuyants. En particulier, les raisons pour la réorganisation de 1978 et pour la demande faite de la démission de mon prédécesseur en novembre-décembre 1979 n'ont jamais été expliquées. Le Conseil d'aa- ministration et le comité exécutif ont agi de façon moins qu'honnête en retenant beaucoup plus d'in- formation qu'ils n'en ont fournie, ce qui constitue un abus de confiance envers le poste de recteur.
De plus, les agissements intempérés du Comité du personnel et du Conseil d'administration, en écoutant les allégations de l'AECUSB Inc. et de
Lettres à LA LIBERTÉ
du CA sont nommés par les principaux organismes provinciaux - ont été incapables, jusqu'à présent, de trouver des solutions à long terme aux nombreux problèmes de communication, de cohésion, de di- rection.
Pour tout espoir de solution, ils se sont tournés vers l’est du pays, où ils ont trouvé recteurs compé- tents auxquels ils ont accordé carte blanche. Les conséquences de leur aveuglement ont été castastro- phiques. || parait inadmissible que le Collège n'ait pu dépister un Franco-Manitobain capable de re- lever le défi. Prendre ainsi pour acquis que la com- munauté ne peut pas produire les expertises vour- lues relève d'une mentalité suicidaire:
Encore faudrat:il, lorsqu'on aura embauché un(e) Franco-Manitobain(e), cesser de traiter le titulaire du poste de recteur comme un messie, une solu- tion-miracle. 1l faudra lui donner, en plus d’une des- cription de tâches, un mandat clair, avec ce que cela exige en termes d'identification de mécanis- mes de contrôle et d'évaluation.
Une intervention de la province serait inacceptable
Car le recteur Claude Thibault, en raison du man- que de fermeté du CA, a semblé avoir abusé de la con- fiance de ce dernier, contrairement à ce qu'il a af- firmé dans sa lettre de démission. D'abord il a lui- même donné toute la latitude voulue à ses adminis- trateurs, par exemple en leur accordant des con- trats de cinq ans. Huit mois plus tard, c'est lui qui a demandé leur démission, apprend-on de sources sûres. Les accusations qu'il porte contre le Collège
l'APCUSB envers le recteur et l'administration in- terne, en prenant pour acquis l'exactitude de ces accusations et en refusant de mener une enquête objective, ont complètement détruit la crédibilité et la réputation des postes et des personnes en place.
Le ton et le contenu des réunions du Comité du personnel tenues les 21 avril, 6, 21 et 26 mai 1981 ont indiqué l'intention arrêtée de procéder à un massacre intellectuel du Collège et démontré une absence de confiance envers non seulement la personne, mais le poste de recteur. Le Conseil d'administration, dont la majorité absolue consti- tue le Comité du personnel, a endossé la recom- mandation de ce dernier sur les démissions de l'administration interne sans égard aux consé- quences sur la vie du Collège.
Maintenant, le processus de sélection des nou- veaux détenteurs des postes de direction est en contradiction flagrante avec la description des täâ- ches du Recteur qui ‘‘embauche.. ses collabora- teurs”.
Dans ces conditions, à cause des nombreuses ambigultés dans l'exercice de l'autorité et des res- ponsabilités, il m'est impossible de remplir mes fonctions en tant que Recteur. J'ai accepté ce poste de bonne foi; mais l'ingérence marquée du Conseil d'administration met en doute la viabilité du poste lui-même.
Une dernière chance au CUSB
ressemblent à des marques de frustration d'un em- ployé qui constate qu'il a perdu la confiance de son employeur et qui a enfin trouvé des motifs de dé- mission honorables. (1)
Les cinq administrateurs qui ont démissionné le 26 mai ne sont pas moins aigris. Dans une missive interne, MM. Fillion, Damphousse, Bérubé, Robin et Cloutier, la semaine dernière, dénoncent les “tra- casseries, les harcèlements, les lettres de bêtises à l'administration, en provenance de l'Association des professeurs”. Ainsi, l'ambiance au Collège “où il fait bon étudier” a atteint de nouveaux sommets. (Voir dans Lettres à LA LIBERTE, celle signée Laval Cloutier.
Mais, même si la situation s'est tout à fait dété- riorée, il n'en demeure pas moins qu'une interven- tion de la province, qui finance la maison d'éduca- tion, serait absoluement acceptable, au nom de l'autonomie de la communauté. On doit accorder au CA du Collège une dernière chance de régler l’af- faire.
Pour sa part, le président Normand Boisvert a af- fiché, en début de semaine, un certain optimisme. Selon lui, la qualité des demandes pour les postes vacants est très encourageante: “Des personnes-clé dans la communauté ont postulé”. || n’a toutefois pas voulu divulger de détails.
Pour des comptes, il faudra bien qu'un jour, il en soit rendus, pour expliquer les bévues administra- tives perpétrées sous le couvert du silence. Après une réorganisation et un rajeunissement de l’admi- nistration interne, urgentes, une réforme de la struc- ture de l'administration externe s'imposera, non moins urgente.
Jean-Pierre DUBÉ
Je vous remets donc, par la présente, ma démis- sion. Je tiens la Corporation du Collège de Saint- Boniface responsable des quatre années qui res- tent à mon contrat en date du 23 mai 1980, tel qu'amendé le 11 mars 1981, et ce jusqu'au 30 juin 1985. Je réclame le paiement de ces quatre an- nées, et le remboursement de tous dommages-in- térêts qui pourront être encourus et pour lequels une facture mensuelle vous parviendra. Je suis prêt à négocier un accord écrit d'ici le 15 juillet 1981.
Cependant, pour assurer un passage technique ordonné et satisfaisant d'une administration in- terne à la suivante, je demeurerai au poste pour les prochaines semaines, soit jusqu'au vendredi 17 juillet inclusivement. Ces semaines serviront à la préparation de dossiers clairs et précis sur l'état de toutes les questions en suspens à cette date. Étant donné les congés de maladie et les vacan- ces, la date officielle de mon départ sera alors le 9 septembre 1981.
Je n'ai pas l'intention de publier cette lettre, mais je n'ai aucune objection à ce que le Collège la rende publique.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'expres- sion de mes sentiments distingués.
Claude Thibault Copies: Membres du Conseil d'administration
Un témoignage sur le projet ‘‘classe-soleil’”
Jeudi 4 juin:
Ce matin je partais de l'école de Saint- Léon, accompagnée de Mme Nicole Roy ses élèves de 3e et 4e années et les pa- rents qui conduisaient leurs enfants, ré- pondant à l'invitation de Mme Roy, à par- ticiper à un camp de deux jours et demi intitué: ‘Projet Classe-soleil”.
Les buts de ce projet étaient de: a) so- cialiser l'enfant en favorisant le vie de groupe; b) développer l'initiative et le leadership; c) apporter un nouveau voca- bulaire dans un environnement différent - une connaissance de l'environnement; d) agrandir le champ d'intérêt de l'enfant; e) intégrer les matières scolaires aux possibilités du milieu; f) favoriser la rela- tion enfant-professeur.
Après l'installation au chalet de M. Raynald Labossière au lac Sept, nous
avons dû improviser (car il pleuvait) et fa- briquer des imperméables avec des sacs de plastique qui servent ordinairement pour les poubelles (idée géniale de l'ins- titutrice qui ne voulait en rien enfreindre l'horaire qu'elle s'était fixé }).
Entraîinés par l'optimisme et l’enthou- siasme inébranlables des jeunes nous sommes sortis sous la pluie installer le cadran solaire - première leçon - suivie d’une instruction, à savoir: comment à l’aide d'une boussole fixer les 4 points cardinaux. Je trouvais très captivante la randonnée écologique (identification des arbres), très intéressantes les activi- tés d’acclimatation (jeux de bandeaux), le travail dans le bois (mathématiques), la course au relais, secourisme en na- ture.
M. Norman Roy, mari de Nicole et lui-
2 LA LIBERTÉ, jeudi. 25 juin 1981.
même professeur à l’école Saint-Léon ve- nait chaque soir rejoindre le groupe au camp et engageait les jeunes dans une partie de balle et la préparation du feu que tout le monde appréciait beaucoup, les soirées étant plutôt fraîches.
Vendredi 5 juin:
En plus des activités ordinaires de la journée, un peu de temps fut consacré à identifier les fleurs printanières et les champignons.
Par équipe de deux, les élèves devaient écrire une lettre à ‘‘mère-nature”’ pour la remercier pour tous les bienfaits reçus. Après quoi on leur présenta ‘“mère-na- ture” - j'eus le plaisir de remplir ce rôle - accoutrée d'une couronne de branches de ‘‘peuplier-tremble’” sur la tête, d'une couverture sur le dos, ayant pour cor-
sage un beau bouquet de pissenlits, j'ai dû m'exécuter et choisir la lettre qui m'avait touchée le plus.
Samedi 6 juin:
Exercices physiques au dehors; mé- nage, préparation des bagages; tech- nique de brêlage, remise des certificats; 11h00, retour à la maison.
Cette expérience fut pour moi des plus enrichissantes et je dois avouer que je fut très édifiée par la belle disci- pline qui règna au camp durant les deux jours que j'y ai participé malgré les mau- vais tours que la température aurait pü nous jouer.
Irène Toupin Saint-Léon Juin 1981
Lettres à LA LIBERTÉ
L'abbé Laval Cloutier explique son départ du CCSB
Chers collègues et amis personnels,
Je désire par la présente vous infor- mer de mon intention de ne pas présen- ter ma candidature à nouveau pour le poste de directeur du Collège commu- nautaire de Saint-Boniface, de l'éduca- tion des adultes et des projets spéciaux, poste que j'occupe depuis 1975.
Prétextant une division de mon poste on m'a demandé de démissionner, ce qui fut fait avec peine. Or le 26 mai 1981 on a accepté ma démission, avec règle- ment à être effectué selon les termes de mon contrat, mais sans opérer la divi- sion projetée et sans me donner aucune raison d’insatisfaction ou de méconten- tement. Ensuite, ce 17 juin dernier, sans me présenter quelqu’excuse que ce soit, on a suggéré que je pourrais repostuler mon emploi au même titre que tout nou- veau candidat.
Ce genre de gymnastique me semble peu respectable après 18 ans de service au Collège: 6 ans comme professeur de mathématiques et de physique; 2 ans comme directeur de l'école secondaire privée; 4 ans comme directeur du col- lège secondaire public, à la demande conjointe du Collège et de la Division scolaire; 6 ans comme directeur-fonda- teur du Collège communautaire, du sec- teur de l'éducation des adultes et des projets spéciaux tels que les cours d'été de langue et les cours d'animation pré- scolaire.
Néanmoins, je quitterai cette institu- tion avec la satisfaction d'avoir contri-
LA LIBERTÉ
Journal hebdomadaire publié le jeudi par Pres- se-Ouest Limitée, au service des 12,600 foyers du Manitoba français.
Membre des Hebdos régionaux et de l'association de la presse francophone hors Québec.
Rédacteur en chef: Bernard BOCQUEL Jounaliste: Jean-Pierre DUBÉ
Collaborateur: Armand BÉDARD
Publicité: Léo GROUETTE k
Composition: Christiane DUBE
Correction d'épreuves: Augusta DAVIDSON Montage: Gilbert PAINCHAUD
Secrétaires: Odette GUYOT, Huguette SUCHY
Toute correspondance doit être adressée à LA LIBERTÉ. Case postale 96, Saint-Boniface, Ma- nitoba, R2H 3B4. Au téléphone: 247-4823. Les locaux sont situés au centre culturel franco- manitobain 340, boulevard Provencher.
LES HEBDOS RÉGIONAUX
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LA LIBERTÉ C.P. 96
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bué à son épanouissement à côté de col- lègues administrateurs compétents et respectables; d'avoir été secondé par des équipes de professeurs dévoués et responsables; d’avoir secondé les et- forts souvent bafoués de huit recteurs (sans compter le triumvirat).
Je tiens en particulier à souligner la joie et la satisfaction professionnelle que j'ai eues à travailler avec vous tous. C'est votre compétence particulière jointe à votre professionnalisme et votre dévouement constant qui ont édifié pour les uns, le Collège communautaire, pour les autres le secteur de l'éducation des adultes (français oral) ou l'animation préscolaire ou les cours d'été de lan- gues. Si j'ai un mérite, ce n'est certes pas celui d'être compétent en tout, mais celui d’avoir recherché, respecté, favo- risé et coordonné votre science, votre compétence et vos initiatives de façon à provoquer le dépassement personnel et
Le français dans les
Monsieur le rédacteur,
Au sujet de ma lettre en anglais au ré- dacteur de la revue ‘The Manitoban’’ (26 mars 1981) veuillez me concéder l'occa- sion de donner quelques éclairages en français à vos lecteurs en regard de la polémique sonore menée par le Dr An- dré de Leyssac (LA LIBERTÉ du 4 juin 1981).
Primo: Aujourd'hui, comme jadis, les enfants reçoivent une formation linguis- tique préscolaire et scolaire jusqu'à l'université. L'université c'est pour les adultes qui cherchent le langage d'avant la brisure de Babel. Paradoxalement, chaque collectivité a forgé séparément des formes et des structures pour dési- gner les universaux de l'esprit. Donc, on n'apprend pas la musique sans instru- ment.
Mais une bonne majorité des humains ne se montrent pas particulièrement précoces en matière de musique, de lin- guistique et de littérature. C'est pour- quoi on se sert des disques et des tra- ductions. Néanmoins, on peut envisager l'avenir avec optimisme, espérant que les ordinateurs permettront aux profes- seurs d'enseigner Platon, Horace, Goethe, Cervantes, Sevcenko, Molière, Shakes- peare et Dante dans le texte. Enfin les étudiants pourront constater le passage automatique d'une langue à l’autre.
Secondo: Chez nous, il vaut mieux que les francophones (y compris italo- manitobains) soient plus ouverts aux in- novations québécoises. Au niveau popu- laire ce n’est pas grand chose parfois de se tromper de genre. En cherchant la fausse perfection on risque de perdre la spontanéité de l'échange des idées.
On doit encourager avec tolérance et générosité les étrangers essayant de maîtriser le français. La langue parlée nourrit la langue écrite. Pourtant, au ni-
l'enthousiasme. Dans un tel climat de confiance mutuelle, même les divergen- ces d'opinion deviennent une source de progrès et de maturation des idées et des programmes. Les conflits de per- sonnalité s'estompent devant le réalis- me du problème à solutionner.
Je souhaite le plus franc succès à mon successeur et l'assure de ma colla- boration dans le passage des dossiers. La tâche est lourde mais non insurmon- table. Ce qui me semble le plus encoura- geant, c'est qu’un nouveau directeur ap- porte une vision nouvelle, ouvre des ho- rizons nouveaux et découvre de nouvel- les façons de faire dans le respect et la continuité de ce qui a été bâti à partir de zéro.
Pour ma part, je crois beaucoup à la Providence. C'est peut-être encore con- fus, ce que l'avenir me réserve, mais l'expérience d’autres tournants majeurs
dans ma vie me dit que dans deux ou trois ans je comprendrai que, ce que je juge peut-être sévèrement aujourd'hui, deviendra en définitive un bien pour moi, pour le Collège et pour ceux qui je serai appelé à servir.
Vous me manquerez beaucoup; cela m'attriste sincèrement. Cependant, je pars satisfait de ce que j'ai fait et confiant EL l'avenir tant pour vous que pour moi.
Quant à vous, oubliez mal et juin 1981. Que votre labeur des dernières années serve de fondation à l'édifice neuf que vous êtes appelés à bâtir ensemble.
Longue vie au Collège communautaire! Bienvenue à Otterburne , centre-ville de la Rouge!
Au revoir! Laval Cloutier
universités: d’autres commentaires
veau cultivé, on doit respecter les for- mes canoniques avec lesquelles le fran- çais global se distingue.
Tertio: || est bien évident que le Dr de Leyssac déplore les défauts des profes- seurs de français titulaires à majorité “anglo-saxonne” (LA LIBERTÉ du 19 mars 1981). Est-ce à dire que certains professeurs doivent être éliminés tout à coup par le président de l'université?
De Winnipeg. Non!
Ce n'est qu'aujourd'hui, le 13 juin, que j'ai pu prendre connaissance du numéro du 28 mai de LA LIBERTÉ. Un détail en page 16 m'a frappé.
Dans son article intitulé ‘‘Le palmarès du 19e festival de musique”, L. Delaquis me fait naître à Winnipeg. C'est faux! Je ne suis jamais né à Winnipeg de ma vie (sic) et je ne voudrais jamais y être né non plus puisque c'est à Saint-Boniface que cela s'est passé!
On aura beau dire que Saint-Boniface n'est plus une entité légale, je m'obstine- rai néanmoins toujours à affirmer que Saint-Boniface demeure encore une en- tité socio-culturelle, géographique et surtout historique et que c'est au coeur de cette entité que j'ai vu le jour. Or, au- cune décision administrative ne saurait changer cela.
Pourquoi diable veut-on toujours que nous autres Saint-Bonifaciens déshéri- tés, nous nous fondions dans la masse Winnipegoise alors qu'en réalité, nous sommes des Riel, des Valade, des Ta- ché, des Béliveau, des Prendergast, des Marion et bien d’autres. Le Festival du Voyageur a toujours raison de s'identi- fier à Saint-Boniface, tout comme le Col- lège, la Cathédrale, etc. sans oublier d'autres réalités plus prosaïques allant
Si de cette façon la Société de l'édu- cation française hors du Québec voulait donner les postes-clés du département de français à des autres, les francopho- nes manitobains ne pourraient jamais participer à une telle campagne de re- francisation.
Antoine Pittarelli Winnipeg Juin 1981
De Saint-Boniface!
du cimetière aux abattoirs.
Ici, au Québec, on me présente quel- quefois comme Marcien Ferland de Win- nipeg, qui se trouve souvent en Alberta... J'interromps alors (piano) pour préciser, non, de Saint-Boniface.. Ah! bon de Saint-Boniface? réplique-t-on; c'est pas voisin de Winnipegue (sic) ça? - Non, dois- je ajouter (pianissimo) c'est Winnipeg qui a voulu devenir le voisin de Saint-Bo- niface...
Je comprendrais même que Radio- Canada à Montréal me dise de Winnipeg qu'un Américain ou un Européen puisse se méprendre à l’occasion, et c'est déjà bien pardonné. Mais chez moi, je préfère être plus pointilleux, surtout avec ‘les nôtres”.
Est-ce un simple besoin de communi- quer avec mes compatriotes du Mani- toba qui m'a poussé à vous écrire, une espèce de nostalgie? Je pense que c'est plutôt un certain souci d'exactitude his- torique et un point de fierté personnelle.
En vous saluant, veuillez assurer Mme Delaquis que je n'ai pas douté un ins- tant de sa bonne volonté.
Marcien Ferland Trois-Pistoles Québec
Le 13 juin 1981
JAI
par Daniel TOUGAS
A3© et Robert FREYNET
ALORS TU TROWES QUE MAL CHANTÉ LEON?
DISONS QUE C'ETAIT UNE
(rares ET TA VOIX
LA CHANSON FAISAIT
FAISAIT PITIÉ !
R. FREYNET
LA LIBERTÉ, jeudi 25 juin 1981, 3,
TRIBUNE LIBRE
On en parle régulièrement depuis 1975, avec plus ou moins de ferveur, de ce dialogue Nord-Sud entre les pays riches et pauvres, qui cherche à établir un peu plus de justice pour les pays défavorisés du tiers-monde, dits en voie de développement.
Cet été, en principe, de nouvelles tentatives de relancer ce qui a été pour l'instant essentiellement un dialogue de sourds seront entreprises.
Dans un récent numéro, la revue de la République fédérale d'Allemagne SCALA s'est penchée sur la question dans un article, publié ci-dessous, qui ex- pose la problématique des relations Nord-Sud, illustrée d'exemples convain- cants.
Aujourd'hui, dans le monde, environ 800 millions de personnes vivent dans une pauvreté extrême; elles ont faim ou manquent des biens les plus indispen- sables.
Cela représente cent millions de personnes de moins qu'il n’en habite dans la République populaire de Chine, mais plus que les habitants réunis de l'Union So- viétique, de l’Europe de l'Est et de celle de l'Ouest, des USA et du Canada. Cette comparaison signalise l'échelle de la détresse. Et elle établit aussi qu'il s'agit d'un problème concernant toute l'humanité.
Les spécialistes parlent d'une “ceinture de pauvreté” de la planète: expression qui peut paraître un peu macabre: On veut signifier la réunion des régions pau- vres contiguës en Afrique, en Asie et en Amérique latine.
Au total, on peut donc dire: la misère sous une forme affreusement massive, se présente surtout dans l'hémisphère Sud de la planète. L'hémisphère Nord, en comparaison, vit dans la sécurité matérielle et le bien-être général. On a recon- nu depuis des décennies qu'il serait moralement incompréhensible, et donc politiquement insupportable, de laisser avec indifférence subsister de tels con- trastes.
Une commission indépendante
Peu après la guerre mondiale, Harry S. Truman, alors président des États Unis, proclama un premier programme global d'aide au développement. Comme pour le plan de reconstruction européenne désigné d'après le général Marshall, son ministre des Affaires étrangères, il devait s'agir là d'une aide à l'initiative. Plus tard, les Américains apportèrent aussi l'idée d’un “Corps de la Paix”.
Il y a depuis dans divers pays des ‘coopérants”, dits aussi “volontaires du dé- veloppement”. Ce sont des spécialistes: artisans et agronomes, forestiers et ingénieurs. Pour quelques années, ils offrent leurs services sans grande rémuné- ration. Ce faisant, ils vivent et travaillent non seulement dans les grandes villes, mais le plus souvent sur les lieux même de la détresse, dans des régions démur- nies, inaccessibles même, aux conditions de vie déficientes.
Sur la base de tels principes humanitaires se sont créées dans de nombreux pays diverses organisations de service de volontaires.
Mais il est encore plus nécessaire que spécialistes et masse de la population soient mieux informés sur les nations en détresse dans le monde. Cette connais- sance permet alors de répondre à ce genre de questions: Que faut-il et où? Quels moyens devront être disponibles dans ce pays et celui-là? Comment coor- donner les apports de diverses nations? Quels facteurs inhibent-ils l'amélioration la plus rapide de la situation économique chez les pays les plus démunis? Et comment lutter contre ces facteurs?
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le Peti F château Garderie
qui offre un service bilingue aux enfants âgés de 2 à 5 ans.
La date d'ouverture officielle est le 6 juillet 1981. Vous êtes invités à venir inscrire vos enfants 212, rue Dumoulin, Saint-Boniface ou pour de plus amples renseignements, téléphonez au No 233-0417.
Les activités de la garderie se dérouleront de 7h30 à 17h30 du lundi au vendredi.
“Affiliated with the United Way of Winnipeg”
4 - LA LIBERTÉ; jeudi.26 juin 1981.-
La nécessité du dialogue Nord-Sud
Dans l'intervalle, on a réalisé certaines choses. En 1969, le rapport de Lester Pearson, portant le nom du premier ministre du Canada, a fourni une abon- dance d'informations et d'idées. De décembre 1975 à juillet 1977 a siégé à Paris la “Conférence sur la Coopération économique internationale”, dite en bref “Dialogue Nord-Sud”. En juillet 1977, le président de la Banque mondiale, M. Ro- bert MCNamara, a prié M. Willy Brandt, ancien chancelier allemand, d'assumer la présidence dans une commission indépendante à créer. Cette commission de- vait, sans tenir compte des considérations politiques d'actualité, analyser toute la problématique Nord-Sud et élaborer des propositions pour la résoudre.
En décembre 1977, la Commission a siégé pour la première fois à proximité de Bonn, capitale fédérale; en 1980 à paru son rapport, le “Rapport Nord-Sud” sur les intérêts communs des pays industriels et de ceux en voie de développe- ment. À ses 21 membres ont appartenu, avec des alternances, d'anciens minis-
tres et chefs de gouvernement, des présidents de banques, des syndicalistes et
des spécialistes de haut rang venus de quatre continents. Ce sont tous des gens compétents et d'origine politique variée, qui n'exerça:ent pas alors de fonctions gouvernementales et restaient donc impartiaux vis-à-vis de leur nouvelle tâche.
La Commission a formulé son bilan en recommandations. Elle y dit entre au- tres: ‘Il est clair pour nous que la croissance et le développement ne devront plus avoir une action si destructrice sur les réserves naturelles et l’environne- ment, afin que soient protégés les droits des générations futures. | n'y a guère de plus grands dangers pour la paix et la survie de la communauté humaine que le bouleversement croissant et irréparable de la biosphère dont dépend l’exis- tence humaine”.
Destruction de la biosphère, faim,explosion démographique, analphabétisme: ce sont là des problèmes qui créent un cercle infernal. Chaque facteur renforce constamment les autres dans leur influence dévastatrice. Les pays concernés sont trop faibles pour trouver là une échappatoire, ils dépendent de l’aide des nations riches.
Étant donné la perspective que toujours plus de millions d'êtres sombrent dans la misère, la faim et le désespoir, les contrastes d'ordre philisophique, tout comme celui, extrêmement dangereux, qui sépare l'Est et l'Ouest, apparaissent comme un luxe irresponsable. Dans le Sud, les gens semblent, si rien ne change, être livrés à la déchéance. Dans le Nord, les puissances traitent cette possibilité comme un jeu d'enfant.
Meilleure coopération
Dans le rapport, M. Willy Brandt aborde cette opposition: “Les dépenses mili- taires d'une seule demi-journée suffiraient à financer tout le programme d'éradi- cation du paludisme lancé par l'Organisation mondiale de la santé. Et le rapport poursuit: “Avec cet argent, l’on pourrait créer aussi 1000 classes, abritant 30,000 élèves. Avec un demi pour cent de ces dépenses d'armement annuelles, on pourrait acquérir tout le matériel agricole nécessaire dans les pays pauvres à dé- ficit alimentaire pour, d'ici à 1990, améliorer la production agricole et même at- teindre l’autosuffisance”.
En rédigeant ses recommandations, la Commission signale que la probléma- tique Nord-Sud ne pourra se résoudre que par un renforcement de l'effort com- mun: “| faut à toutes les nations coopérer expressément!” Préalable à cette fin: “Il faut renforcer et rendre efficace le système des Nations Unies, qui fait face à des tâches sans cesse accrues”.
BILLET A Louis-Riel: l’idéal canadien
La Commission scolaire de Saint- Boniface a décidé de jouer une autre carte dans cette grande partie de plaisir que constitue la “rationnalisa- tion” des écoles de la division. Elle a décidé, mardi 16 juin, de transporter, à compter du 1er septembre 1981, les étudiants en immersion de l’école Guyot à l’école secondaire Louis-Riel.
(1)
Ainsi, le Collège Louis-Riel devien- dra - bien sûr, ce n'est qu'un aména- gement temporaire - ce qu'il est con- venu d'appeler un monstre à trois têtes comme seul peut en mettre au monde notre présent système d'édu- cation, dans ce “beau et vaste” pays bilingue, sans parler de la province.
En effet, cette école secondaire du vieux Saint-Boniface accommodera trois programmes: français, immer- sion française et anglais. Bravo pour la mobilité et pour l'unité: tous pour- ront comprendre, dialoguer et com- muniquer dans une langue qui leur sera commune et dont l'usage com- promettra la valeure éducative de deux programmes. On ne peut pas
s'attendre à moins dans un milieu scolaire à forte concentration franco- phone dirigé par une majorité anglo- phone, qui semble n'avoir rien com- pris aux objectifs des programmes existants dans la division depuis des années.
“No thanks’
On aura beau présenter, année après année, les meilleures études dans le domaine de la performance académique, c'est toujours le même “No thanks” aux experts. La réalité, c'est celle du Canada: un pays où il fait bon se faire organiser chez soi.
Le premier juillet qui vient, à Saint- Boniface, comme ailleurs, on essaie- ra de penser à autre chose.
Jean-Pierre DUBÉ
(1) Le nombre d'inscription aux éco- les d'immersion Guyot et Howden justifiera d'ici quelques années la création d'un secondaire dans la divi- sion pour accommoder les élèves de ce programme.
La FCCF devant la Commission Applebaum-Hébert Deux structures pour les deux cultures
C’est lundi 15 juin à Winnipeg que la Fédération culturelle des Canadiens français (FCCF) présentait un mémoire d’une vingtaine de pages au Comité d’étude de la politique culturelle fédérale, surnommé Applebaum-Hébert. Un document faible à certains égards mais qui soulève des questions toujours impor-
tantes.
La FCCF, qui regroupe les associa- tions culturelles de neuf provinces (1) et des deux territoires, a d’abord recom- mandé que le développement des deux cultures canadiennes ait la préséance sur le développement du multicultura- lisme. Le mémoire a proposé, sans don- ner d'explication, que ‘la survie même du pays en dépend.
Stipulant que chaque culture possède sa ‘‘conception du monde autonome” et que la parole est ‘‘une saisie de l'être par l'être’”’, la Fédération a recommandé en- suite que chacune des deux cultures ob- tienne son autonomie administrative, c'est-à-dire le contrôle de ses institu- tions culturelles. Elle s'est élevée con- tre l'élaboration de programmes bilin- gues issus d’une politique culturelle an-
Les arts populaires ne
Ainsi, on retrouve, tout au long du mé- moire, l'utilisation de l'expression ‘arts communautaires” pour désigner les manifestations culturelles locales, où la participation des amateurs est privilé- giée. En effet, la Fédération s'élève con- tre la propension des gouvernements à trop insister sur la diffusion des formes d'art classique dans un pays ‘‘jeune d'un siècle” et dont les citoyens ‘ont d'abord besoin d'apprendre à créer”.
Du même souffle, les auteurs du mé- moire recommandent, pour les artistes amateurs et professionnels, une politi- que d'accès à la formation profession- nelle, dans toutes les disciplines, en rappelant que le développement des arts populaires ne peut s'autofinancer.
C'est le cas surtout en milieu minori- taire où le marché est très limité. À cet effet, pour favoriser l'échange de pro- duits culturels ‘faits au Canada”, la FCCF demande aux commissaires Ap- plebaum et Hébert de prévoir des struc- tures d'accueil pour les livres, disques et pièces artisanales entre les diverses régions du pays. Elle insiste également sur le besoin de renforcer les règlements portant sur l'importation de produits étrangers.
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Pour bien faire comprendre le sens de cette revendication la FCCF a évoqué les problèmes semblables connus dans le secteur de l'éducation, soit les écoles à programmes mixtes et les écoles fran- çaises dans un système scolaire anglo- phone.
Le mémoire poursuit en souhaitant que tous les Canadiens aient ‘‘accès à la créativité” en identifiant la reconnais- sance de la vie culturelle locale et régio- nale comme condition et berceau de l'épanouissement culturel. Par consé- quent, les auteurs du document croient que la promotion de l'identité canadien- ne doit reposer sur des normes et des objectifs culturels ‘issus des réalités ré- gionales”.
peuvent s’autofinancer
Et comme tout mémoire qui se res- pecte dans ce domaine, celui de la Fédé- ration revient sur la question de la pro- grammation de la Société Radio-Canada en soulignant que ‘les médias cana- diens sont l'outil par excellence pour faire connaître à chaque communauté canadienne-française le reflet de son propre projet collectif”.
Ce projet collectif, selon le mémoire, trouve sa source et son épanouissement dans le milieu de l'éducation. À ce ni- veau, les auteurs reconnaissent qu'en 1981, l’école est un problème culturel majeur: l'éducation est devenue un pro- cessus d’assimilation et d'uniformisation où la créativité est le dernier des impé- ratifs. ‘L'école est exclue de la vie com- munautaire et on construit d'énormes centres culturels”, poursuivent-ils.
À l'instar du Bureau de l'éducation française qui, dans son Plan d’ensem- ble, véhicule cette idée depuis quelques années déjà, le mémoire recommande que les locaux scolaires soient disponi- bles aux communautés qui en ont vu la création. En effet, a fait valoir le texte, “beaucoup d'initiatives culturelles com- munautaires ont moins besoin d'argent que de locaux qui pourraient tout aussi bien être des locaux scolaires”.
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7
En conclusion, les auteurs qualifient de ‘‘un peu gênant" le fait que le secteur
des arts communautaires ne soit pas représenté au sein du Comité d'étude sur la politique culturelle fédérale. Il reste à voir jusqu'à quel point la Fédéra- tion elle-même tiendra compte des be- soins de sa clientèle au niveau des arts communautaires, et dans sa program- mation, et dans une éventuelle politique globale de développement culturel au plan national.
Le texte présenté la semaine dernière, tout en introduisant d'excellents thè- mes de réflexion, s'augure mal: on n'y sent pas l'odeur de maturité et de cohé- rence d'une fédération nationale. De fait, le mémoire accuse de trop nom- breuses difficultés au niveau de sa ré- daction, ce qui reflète un manque de clarté des idées. La FCCF a néanmoins terminé son exposé en souhaitant ‘‘être prise au sérieux par la Commission Ap- plebaum-Hébert”.
Jean-Pierre DUBÉ
(1) La FCCF est présidée par Me Michel Monnin, président sortant du Centre cul- turel franco-manitobain.
La réorganisation des écoles se poursuit dans la Montagne
La Commission scolaire de la Montagne, lors d’une réunion lundi 22 juin, a décité de demander au ministère de l'Éducation les fonds nécessaires pour la construction d’une école secon- daire à Swan Lake, pour desservir la clientèle anglophone de l’ouest de la divison. |l y a des conséquences...
Cette démarche fait suite aux pres- sions exercées, d'une part par des pa- rents anglophones de cette région, qui ne veulent plus “entendre” du français dans une école qui serait bien à eux; et,
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d'autre part par des parents francopho- nes de Saint-Léon et de Notre-Dame-de- Lourdes qui souhaitent depuis quelque temps la constitution d'une école fran- çaise dans la division.
Car la commission scolaire a égale- ment décidé que, si l'école secondaire de Swan Lake devenait réalité, l'école secondaire de Notre-Dame n'accommo- derait que des programmes français. (À l'heure actuelle, cette institution offre aussi un programme anglais.)
Mais, selon le directeur de ia division de la Montagne, M. Henri Bouvier, quoi qu’il arrive, dès septembre prochain, l'é- cole de Notre-Dame accueillera, en 9e année, près d'une vingtaine d'étudiants de la région dans un programme à 75 pour cent français.
De son côté, l'école secondaire de So- merset gardera les mêmes effectifs, c'est-à-dire un programme français (une cinquantaine d'élèves) et un programme anglais (environ 100 étudiants).
Il parait inévitable qu'à la longue, cette dernière école soit la première à souffrir de la réorganisation proposée: si la province accepte de construire une nouvelle école à Swan Lake, sa clientèle anglophone risque de chuter. Mais il reste douteux que le ministère accepte de construire une nouvelle école.
Selon les chiffres présentement dis- ponibles, la réalisation du souhait des parents réduirait à moins de 100 la popu- lation dans chacune des trois écoles dans la région ouest de la division. Cela vaut-il, pour la province, le coût d'une nouvelle installation?
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LAHIBERTÉ, ieudi.26 juin 1981. 5.
À Somerset, on est fin prêt
pour les grandes retrouvailles du centenaire
Le village de Somerset sera en effervescence la fin de semai- ne prochaine. Et pour cause: à l’occasion du 100e anniversaire de l’ouverture du bureau de poste, les gens de la place ont dé- . Cidé de consacrer cent ans d’existence de cette localité de la Montagne. Tout est prêt pour la fête, on n’attend plus que les in-
vités.
Car c'est les quelque 3,000 personnes - au moins - qui sont attendues les 3, 4 et 5 juillet à Somerset qui feront la réus- site de la fête. En effet, comme l'a expli- qué le directeur de l'école élémentaire et président du comité du centenaire, M. Léo Delaquis, il s'agira ‘d'une rencontre de familles, d'amis”.
Il y a 22 ans maintenant que Jeannette Rheault est maître de poste de Somer- set. C’est à son mari que l’on doit le gra- phisme du symbole du centenaire qu'’el- le arbore fièrement.
On a donc jugé bon de ne pas faire ap- pel à des personnalités politiques d'ail- leurs pour se lancer dans de grands dis- cours ronflants ou encore à chercher des gros noms du monde du spectacle. “Notre objectif, a souligné Léo Delaquis “n'est pas d'impressionner le reste de la province”.
Le thème central des fêtes du cente- naire se résume dans un seul mot: “la rencontre”. Dans cet esprit, le comité du centenaire a envoyé plus de 1,200 invita- tions à des gens qui ont un lien avec So- merset. Et naturellement, bien que tout le monde soit bienvenu, les habitants des villages voisins dans la Montagne sont évidemment tout spécialement in- vités.
De multiples comités
Le succès des réjouissances sera le succès de tout le village, Léo Delaquis n'ayant pas manqué d'exprimer sa satis- faction vis-à-vis de la collaboration des villageois. D'ailleurs, tel était bien le but que s'étaient fixés les 32 représentants de groupes qui se sont réunis voilà en- viron une année pour mettre sur pied ces fêtes du centenaire. || s'agissait d'organiser un événement qui implique- rait le plus de monde possible. ‘Une fête pour tout le village” a précisé le prési- dent du comité du centenaire.
Une fois les objectifs fixés, pour des raisons d'ordre pratique, les organisa- teurs ont établi une espèce d'exécutif chargé de coordonner le travail effectué par les multiples comités et sous-comi-
RÉ
Le Centre culturel franco-manitobain organise conjointement avec le Y.M.C.A. de Winnipeg/sud (6) camps journaliers d'une semaine pour les jeunes franco- phones de 6 à 12 ans. Ces camps seront de 9h00 à 16h00 et auront lieu au Y.M.C.A. de Winnipeg/sud 5, avenue Fermor où les jeunes pourront profiter des facilités du Y.M.C.A. ainsi que des cours et des parcs avoisinants. Les jeunes se- ront divisés en groupe selon l’âge afin de leur offrir des activités propres à leur
niveau.
Au programme, des leçons de natation, des ateliers de danse, de chant, de bri- colage, de théâtre ainsi que de l'entraînement dans des sports et des jeux variés.
À NOTER: Une garderie |sera ouverte de 7h30 à 9h00 et de 16h00 à 17h30 à un coût additionnel de $1.25 pour la matinée et $1.25 pour l'après-midi.
La politique du Y.M.C.A. veut qu'aucun enfant ne soit exclu de ses programmes en raison de difficultés financières. En cas de nécessité, certains arrangements
sont possibles.
Pour plus de renseignements, veuillez communiquer avec Roxane Stanners, di-
rectrice des camps, au numéro 233-3476.
6 LA LIBERTÉ, jeudi 25 juin 1981
M. Léo Delaquis
tés. Cinq personnes ont été nommées, outre M. Delaquis: Margaret Lussier, Georges Mabon, Lorraine Girouard, Jeannette Rheault et Ric Sierens.
La fête a été conçue pour rendre hom- mage aux pionniers de Somerset. Et puisque, parmi ces gens-là, on trouve aussi bien des francophones que des anglo- phones, les deux langues ‘‘pionnières” de la place seront à l'honneur. || faut dire qu'à Somerset, on ne souffre pas de pro- blèmes linguistiques susceptibles de di-
viser le village. “Il n'a jamais été ques- tion de faire une fête d'un bord ou de l’autre” a confirmé Léo Delaquis. ‘Ce qui n'empêche pas les Canadiens fran- çais d'ici d'être aussi fiers de leur lan- gue qu'ailleurs” at-il ajouté.
Cet esprit de coopération qui a prévalu fait que, aujourd'hui, à quelques jours du grand événement, le président du co- mité du centenaire peut expliquer ‘qu'il n’y a pas de panique. Les gens ne s’ex- citent pas. On sait que tout est prêt”.
Un monument
Une centaine de chars allégoriques participeront au défilé, trois fanfares se- ront présentes: Somerset, Tiger Hills et Altona. Après la messe de dimanche, un monument sera dévoilé pour rendre hommage aux pionniers. Pour disposer du détail des horaires des différents évé- nements, il suffit de se rapporter au pro- gramme complet publié dans les pages centrales du journal.
Et bien entendu, les personnes qui se déplaceront à Somerset auront le loisir d'acheter une foule de souvenirs en tous genres. Pour leur part, les collection- neurs auront à coeur d'obtenir un dollar du centenaire, qui a cours légal au vil- lage durant l'année 1981. Mais au-delà des souvenirs matériels, c'est sans nul doute ceux que les visiteurs graveront dans leur mémoire qui rendront le cen- tenaire de Somerset vraiment inoublia- ble. Les rencontres, c'est fait pour ça.
Bernard BOCQUEL.
La fabrique des Frères Boulet
Un symbole de réussite
Depuis son arrivée du Dunrae il y a 30 ans, la famille Boulet n’a cessé d'augmenter les effectifs de sa fabrique de ciment... En 1981, elle constitue la plus grosse industrie de Somerset.
En 1962, lorsque les deux frères aînés Omer et Edmond ont quitté l'école pour se lancer en affaires, l’entreprise fami- liale ne comptait qu'un seul petit ma:- laxeur à béton et un camion. Avec les an- nées, trois autres frères se sont joints au duo - Guy, Luc et Alcide - et l’entre- prise est passée d'un travail saisonnier à une usine de préfabrication, ouverte à l'année longue.
Les Frères Boulet, qu’on a appelé “des patriotes”’, embauchent près d’une vingtaine de travailleurs, ce qui repré- sente presque la moitié de la jeune main-d'oeuvre locale. Elle dispose de sa propre carrière à gravier, d'une demi- douzaine de camions-malaxeurs et de sa propre bétonnière ‘‘ready-mix'”. Avec un chiffre d'affaires annuel de près d'un million de dollars, elle dessert toute la clientèle de cette région de la Montagne.
Dans leur usine de préfabrication, où tout est mécanisé, les Frères Boulet se permettent d'être innovateurs. Ils ont, par exemple, conçu un nouveau type d'installations pour les planchers et les stalles de porcheries. Et les moules pour tous les produits de béton préfa- briqués sont construits à même l'usine. Ces modèles connaissent un certain succès, a indiqué Omer Boulet, si bien que durant l'été, étant donné la corcentra- tion des travaux de construction, l’entre- prise est à peine capable de fournir à la demande.
Cette industrie du village compte bien-
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M. Omer Boulet
tôt se lancer dans la construction de pa- vés de rue car, a fait valoir l'aîné de la fa- mille, le ciment est plus durable que l’'asphalte et correspond au même coût initial.
Le semaine dernière, les Frères Bou- let étaient en train de couler des centai- nes de tonnes de ciment pour couvrir le parc de stationnement adjacent au Cen- tre communautaire de Somerset. C'est sur ce nouveau terrain que se lèvera, samedi 4 juillet prochain, lors de la Fête du centenaire, une grande tente de 40 pieds sur 100 qui abritera la danse pour les jeunes. |! s'agit d’un contrat de plus de $25,000 avec le Comité du bingo du centre.
Bien entendu, ces patriotes feront partie de la ‘‘parade”’ du Centenaire. Par- mi les cent chars allégoriques, on en trouvera trois des Frères Boulet, qui ne manqueront pas de signifier les progrès réalisés au cours des dernières vingt an- nées. Une part importante du succès économique des gens de Somerset.
Jean-Pierre DUBÉ
Avec la fin des classes se pose, pour les parents, un problème pas toujours facile à résoudre: comment occuper (si possible intelligemment) les enfants durant la période des vacances? La question prend une tournure encore plus complexe lorsqu'il s’a- git de trouver des occupations en français. Voici quelques sug-
gestions.
Tout d'abord une nouveauté. Pour la première fois, en collaboration avec le Centre culturel franco-manitobain, le YMCA de Winnipeg/sud abritera six camps journaliers d'une semaine pour les jeunes francophones de 6 à 12 ans. Et on dit bien francophones. Car, selon la directrice de ces camps d'été 81, Mlle Roxane Stanners, environ la moitié des inscriptions actuellement enregistrées se compose non de jeunes Franco-Mani- tobains, mais d'anglophones qui fré- quentent l’école d'immersion. Les pa- rents de ces enfants sont naturellement enchantés de pouvoir envoyer leur pro- géniture suivre une espèce de cours d'été de français.
Lette Mile Roxane Stanners
Mais le but premier de ces camps que le CCFM met sur pied depuis plusieurs années, est tout simplement d'offrir un service à la communauté franco-manito- baine pour permettre à des jeunes de se divertir en français. La grande différence avec les camps précédents du CCFM, c'est que les enfants disposeront de toutes les facilités du YMCA. Si bien qu'aux ateliers de chant, de bricolage, de théâtre, aux divers jeux pourront s'ajouter des leçons de natation.
Autre amélioration notable: un service de garderie a été créé cette année pour faciliter la tâche aux parents qui travail- lent, les heures des camps étant 9h00 à 16h00. La garderie ouvrira à 7h30 et s'oc- cupera des enfants jusqu'à 17h30.
Les Petites
La FJCF a reçu sa subvention
Le secrétaire d’État Francis Fox a annoncé récemment l’octroi par le gouvernement fédéral d’une contri- bution de $292,705 à la Fédération des jeunes Canadiens français. Cette contribution a pour but d’aider la Fédération à promouvoir les inté- rêts sociaux et culturels des jeunes des minorités francophones au Ca- nada.
L'octroi de cette contribution s’inscrit dans le cadre du Program- me d’aide aux groupes minoritaires de langue officielle du Secrétariat d’État.
‘“La Fédération des jeunes Cana- diens français, de concert avec les neufs organisations provinciales qui lui sont affiliées, joue un rôle indis-
Du côté des inscriptions, Roxane Stanners note que l'on trouve des fran- cophones de toute la ville et non seule- ment - comme d'habitude - ceux qui ha- bitent Saint-Boniface ou le parc Windsor Toujours d'après la directrice des camps, “les inscriptions vont bien”. Elle compte sur une moyenne de 20 à 25 par- ticipants par camp. || se dérouleront en juillet du 6 au 10; du 13 au 17; du 20 au 24; du 27 au 31; et en août du 4 au 7 et du 10 au 14.
Enfin, Roxane Stanners a indiqué qu'un animateur serait en charge d'au maximum huit jeunes. Pour ce travail, Anne-Marie Bernier, Chantal Fréchette, Suzanne Dupas et Robert Daigneault ont été embauchés.
Cet été, pour la troisième fois consé- cutive, le Conseil jeunesse provincial of- fre quatre Campanous ‘‘pour les jeunes d'expression française entre 9 et 17 ans”, comme l'indique le dépliant qui donne les détails du projet.
Et selon une tormule maintenant rô- dée, les trois premiers camps se dérou- leront au camp scout de Saint-Malo. Du 6 au 12 juillet pour les enfants de 9 et 10 ans; du 20 au 26 pour ceux de 11 et 12 ans et du 3 au 9 août pour les gars et fil- les âgés de 13 et 14 ans. Un maximum de 50 participants sera admis. Le qua- trième camp, qui s'adresse aux jeunes de 15 à 17 ans, sera un voyage en canot dans le Whiteshell.
Pour Valéry Poulin, la responsable du Campanous, le but de cette initiative du CJP, est de développer entre autres la confiance chez les jeunes grâce à des activités tels les jeux, les excursions et quatre ateliers d'une heure, offerts cha- cun quatre fois par jour: artisanat, mu- sique, plein air et théâtre. Les personnes responsables sont respectivement: Mu- rielle Gagnon, Pier-Andrée Joyal, Louis Marchildon et Louise Deniset. Le CJP espère bien pouvoir, à travers des acti- vités de cette nature, faire comprendre le rôle du Conseil jeunesse provincial et d'encourager l'éclosion d'une relève...
C'est aussi la troisième année consé- cutive que la Société franco-manitobai- ne parraine le projet Soleil-Surprise, ‘‘un programme de loisir qui permet aux en- fants de 5 à 12 ans de la ville et de villa- ges ruraux de s'amuser en français”, se- lon la définition donnée par Monique Té- treault, la coordonnatrice de Soleil-Sur- prise.
L'idée est simple. Monique Tétreault, avec l’aide des animateurs Lucille Four-
Nouvelles
pensable en s’occupant de questions qui revêtent un intérêt tout particu- lier pour les jeunes des minorités francophones du pays’’, a fait re- marquer M. Fox. ‘‘En accordant cette aide à la Fédération pour l’an- née financière 1981-82, le gouverne- ment du Canada reconnaît la valeur de l’action qu’elle mène en faveur et au nom de toute la jeunesse franco- phone au Canada.”’
La Fédération utilisera l’aide qui lui est ainsi accordée pour financer ses programmes actuels, de même que deux projets spéciaux consis- tant l’un, en la création d’un bulle- tin national qui permettra à ses membres d'échanger des informa- tions sur les questions économiques, politiques, sociales et culturelles qui les intéressent et l’autre, en la rédac- tion d’une charte des droits des jeu- nes francophones.
Des activités en français pour les jeunes seront disponibles en juillet et août
L'équipe Soleil-Surprise: assises: Diane Thuot et Lucille Fournier, debout: Hé- lène Molin, Monique Tétreault et Alain Michalik.
nier, Diane Thuot, Hélène Molin et Alain Michalik, se rendra dans différents cen- tres francophones en juillet et en août pour amuser, pendant une journée, de 10h à 12h et de 13h à 15h les jeunes que les parents voudront bien envoyer à l’en- droit où se trouvera l'équipe de Soleil- Surprise.
La règle du jeu est la moins contrai- gnante possible: il n'y a pas de frais d'inscription, les jeunes peuvent quitter quand bon leur semble les activités de chants, danses, théâtre, artisanat et jeux en plein air organisés autour d'un thème. Les participants auront le loisir de manger chez eux le midi ou d’appor- ter leur diner. ‘Ce sera aux parents de décider”, a indiqué Monique Tétreault.
Soleil Surprise se rendra en juillet à Otterburne le 12, à Lorette le 13, à Saint- Jean-Baptiste le 14, à La Broquerie le 15, à Letellier le 16, à Saint-Lazare les 21 et 22, à Sainte-Rose-du-Lac les 22 et 23, à Saint-Pierre-Jolys le 28, au Sacré-Coeur le 29 et à Saint-Norbert le 30. En août: le 3 à Saint-Jean-Baptiste, le 4 à Sainte-
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L'an dernier, une trentaine d'enfants en moyenne ont participé aux activités proposées.
Pour les camps du CCFM et du CJP, il reste encore des places libres. Actuelle- ment les responsables des projets se déclarent satisfaits des inscriptions. Comment pourrait-il en être autrement? Après tout, la concurrence sur le plan francophone n'est pas forte...
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Les sociétaires des coops: membres ou clients?
Pour tous ceux qui s'intéressent, de près ou de loin, au sys- tème coopératif, un événement d’une importance non négligea- ble se déroulera à Winnipeg du 28 juin au 1er juillet: le congrès annuel du Conseil canadien de la coopération.
Le Conseil canadien de la coopéra- tion (CCC) est un organisme voué à la promotion des intérêts des coopéra- teurs francophones du Canada. En clair, le CCC se charge d'effectuer tout le lob- by nécessaire auprès du gouvernement pour faire avancer le système coopéra- tif, notamment en demandant des chan- gements légaux.
Et, sur un autre plan, organise des ac- tivités de formation et d'information pour les membres. Le Conseil canadien de la coopération réunit neuf conseils provinciaux, dont un au Manitoba, le Conseil de la coopération du Manitoba (CCM), et regroupe cinq millions de membres de coopératives dont la majo- rité se trouve, évidemment, au Québec.
Le congrès du CCC se tiendra sous le thème: ‘Les coopératives au Canada français en 1985". Et pour bien montrer que l'on se préoccupe de certains as- pects en particulier pour l'avenir, les quelque 200 participants, dont une soi- xantaine de Manitobains, se pencheront
Des ‘‘dames” le 1er juillet
À L'occasion de la fête du Canada, le ler juillet 1981, un grand tournoi de dames sera organisé au Centre cul- turel franco-manitobain. Le grand damier (30-30) sera utilisé.
Tous les Franco-Manitobains sont invités à venir s’amuser. Un trophée, gracieuseté du CCFM, sera offert au champion. Il n’est pas né- cessaire d’être ‘‘expert”’ pour parti- ciper mais il faut arriver avec sa bonne humeur. Frais d'inscription: $1.00. Le transport sera offert aux personnes de l’âge d’or. Pour plus d’information, communiquez avec Maurice au 233-7667.
La Maison Riel est à nouveau
ouverte
La pittoresque maison Riel, située 330, chemin River, est ouverte pour l’été, depuis le 11 mai. Ce parc sera géré par la Société historique de Saint-Boniface, sous contrat avec Parcs Canada jusqu’en 1984.
Après des années de recherches et des travaux de restauration minutieux entrepris par Parcs Canada, la mai- son Riel a maintenant retrouvé l’ap- parence qu’elle avait au printemps de 1886; même l’ameublement est d’époque. Un panneau, à l’extérieur, explique l’histoire de la propriété.
La maison Riel est ouverte aux vi- siteurs de 9h30 à 18h, du lundi au di- manche, jusqu’en octobre, Le per- sonnel de la Société recevra les grou- pes d’étudiants et fera visiter la mai- son et les terrains à partir du 18 mai 1981.
sur le sous-thème: ‘‘Avec des membres ou des clients?’
Car pour certains responsables dans le mouvement coopératif, il s’agit de sa- voir si la personne qui devient membre d'une coopérative doit faire plus que simplement se comporter en client. Pour M. Edmond Beaudry, le coordonna- teur du Conseil de la coopération du Ma- nitoba, il faut que les membres soient plus sensibilisés à l'idéologie coopéra- tive.
Au niveau du Conseil de la coopéra- tion du Manitoba, qui a été finalement réorganisé l'automne dernier, les objec- tifs suivants ont été fixés par le conseil d'administration, réélu lors de l'assem- blée annuelle de la Centrale des caisses populaires en avril: réunir les sociétés coopératives locales, régionales et pro- vinciales afin d'assurer le développe- ment et la coordination du mouvement; propager la doctrine coopérative et orga- niser l'éducation des coopératives, sen- sibiliser les jeunes à la coopération.
A M. Edmond Beaudry Et puis, bien entendu, le Conseil de la coopération du Manitoba veut voir à la
défense du mouvement coopératif fran- co-manitobain qu'il représente, soit une
Gérard Lécuyer élu candidat néo dans Radisson
C’est haut la main que M. Gérard Lécuyer s’est assuré, lundi, le droit de représenter les intérêts du Nouveau parti démocra- tique lors de la prochaine élection législative dans la nouvelle circonscription de Radisson en battant son opposant, M. Ri- chard Greenaway, ancien candidat NPD aux dernières élections fédérales dans le comté de Provencher.
Quelque 400 personne ont assisté à la soirée de mise en candidature. 285
membres du parti avaient le droit de vote.
Les candidats ont choisi de ne pas ren- dre public le détail du vote.
L'orateur invité, le chef du NPD, M. Howard Pawley, a exprimé l'opinion qu'il ne sera pas facile pour ses troupes de remporter la prochaine élection, que le gouvernement pourrait déclencher à l'automne, mais plus vraisemblablement au printemps prochain. Radisson étant considéré comme un siège incertain aussi bien pour les conservateurs que les néo-démocrates, Howard Pawley a laissé savoir à ses militants qu'il fallait gagner ce comté pour pouvoir former le prochain gouvernement.
Dans son discours, M. Lécuyer, après s'être attaqué aux promesses électora- les que M. Sterling Lyon n'a pas tenues, a indiqué qu'il ne ferait pas de promes- ses qu'il ne pourrait pas tenir. Dans une de ses rares phrases dites en français, il a rappelé son engagement à l'endroit de la communauté franco-manitobaine en précisant qu'il ne s'engageait pas “à la légère”.
Trois francophones
Gérard Lécuyer, résidant du parc Windsor, responsable des projets spé- ciaux au Bureau de l'éducation française est actuellement secrétaire-trésorier de Francofonds.
Selon lui, la prochaine campagne
Entre tes mains
je remets, Seigneur, mon esprit. Entre tes mains,
je remets ma vie. (Littleton)
SALON MORTUAIRE
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8 LA LIBERTÉ, jeudi 25 juin 1981
ardins
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M. Gérard Lécuyer
électorale devrait se dérouler sous le si- gne de l'économie. Soulignons que l'ex- usine de Swift se situe précisément dans le comté qui est représenté à la Lé- gislature par le député conservateur Abe Kovnats.
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trentaine de caisses populaires et une dizaine de coopératives, totalisants en- viron 35,000 sociétaires. Sur ce plan, le CCM bénéficie de l’aide technique du Conseil canadien de la coopération.
Pour démontrer que le Conseil de la coopération du Manitoba a vraiment redémarré, Edmond Beaudry annonce que cet été, une tournée des coopéra- tives va être entreprise pour faire con- naître les objectifs du CCM. ‘On com- mence, précise-t-il, à faire de la forma- tion sur le rôle, les responsabilités des coopératives, auprès des membres du Ne d'administration de coopéra- tives”.
Quant au conseil d'administration du CCM, il est formé de sept personnes: Olivier Beaudette (président), Denis Maynard (vice-président), Huguette Beaulieu (secrétaire-trésorière) et des conseillers Roland Lavallée, Lucien Lus- qe Albert Vielfaure et Raynald Labos- sière.
Sans aucun doute, le congrès du Con- seil de la coopération du Canada à Win- nipeg devrait permettre d'offrir un sup- plément de visibilité à cette organisa- tion qui vient tout juste de renaître de
ses cendres. Bernard UE
Par ailleurs, le candidat néo-démo- crate n’a pas manqué de rappeler que le nouveau programme de financement instauré récemment par le gouverne- ment, n'était pas favorable à la division scolaire de Transcona-Springfield.
Le choix de Gérard Lécuyer a été vu par le président de l'association NPD de Radisson, M. Ron Nash, comme ‘une nécessité pour unifier le comté” qui compte une proportion respectable de francophones.
Les Franco-Manitobains disposent maintenant de trois candidats néo-dé- mocrates: Laurent Desjardins dans Saint-Boniface, Paul Dupuis dans Emer- son et Gérard Lécuyer. || semblerait bien que pour ce parti, le plein de candidats francophones ait été fait.
Bernard BOCQUEL
Le ter juillet au CCFM
Le Centre culturel franco-mani- tobain célébrera la fête du Canada de 14h à 18h le ler juillet sur le ter- rain avoisinant l’édifice. Les orga- nisateurs se sont assurés la collabo- ration de Rose Noire, les Concierges du Collège, Illusion, La Roche, Cer- cle Vicieux, le Club Richelieu, la Li- gue des femmes catholiques, M. et L. Catering, le Club de fers à cheval, la Boutique du livre, la SFM, le CJP, le Lower Fort Garry, le Cercle Molière, le 100 Nons, la Société his- torique de Saint-Boniface, l’Allian- ce chorale Manitoba.
Diverses activités seront propo- sées aux participants, Outre le ‘Beer garden’’, on pourra partici- per à un tournoi de fers à cheval, de ‘“dames’”’, envoyer des célébrités à l’eau en visant juste (il s’agit bien sûr de la ‘‘dunking machine’, ou de la guillotine, comme on l’a baptisée à la fête de la Saint-Jean à La Bro- querie). On trouvera aussi une chas- se aux buffalos, des ateliers, des ex- positions, de la musique, des jeux pour enfants et d’autres activités.
Il faut souligner que les inscrip- tions au tournoi de dames, comme celles pour le tournoi de fers à che- val se feront le jour même; à moins que l’on ne veuille composer le No 233-7667 (uniquement pour le tour- noi de dames).
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BIENVENUE CHEZ NOUS
35e CONGRES ANNUEL
DU CONSEIL CANADIEN DE LA COOPÉRATION
COOPÉRAT\©
Les coopératives et caisses populaires du Manitoba et son Conseil de la Coopération du Manitoba sont heureux d’accueillir les 200 congressistes ve- nant de tous les coins du pays à l’occasion du 35e congrès annuel du Conseil canadien de la Coopération. Le congrès se déroulera au ‘Winnipeg Inn’’ du 28 juin au 1er juillet 1981.
Conseil de la Coopération du Manitoba:
président: Olivier Beaudette
administrateurs: Denis Maynard, Raynald Labossière, Louis Molin, Roland Laval- lée, Huguette Beaulieu, Albert Vielfaure
coordonnateur: Edmond Beaudry
————————— —— — —— —————————————————————— LALIBERTÉ, Jeudi 25 juin 1981 9
Plus de 6,000 Canayens à La Broquerie Déjà, on pense à la prochaine Saint-J ean
C’est encore mieux qu’on s’attendait.” Telle est la réaction de Paul Vielfaure, président de la Société Saint-Jean-Baptiste, au lendemain de la Fête de la Saint-Jean, “On attendait 6,000 Canayens, y en est venu plus que 6,000 et je pense qu’ils ont été
bien accueillis à La Broquerie”.
S'il faut en juger par les commentai-
res entendus et par la participation en- .
thousiaste, on doit s’accorder avec Paul Vielfaure pour dire que les Franco-Mani- tobains ont passé une fin de semaine de plaisir à La Broquerie.
Chacun est arrivé à sa façon. || y en avait au camping chez Granger le jeudi soir pour se réserver un endroit, y en a qui sont venus pour la messe, d'autres pour Alain Lamontagne, d’autres pour le base-ball, d'autres pour la ‘‘grub”', d'au- tres pour les enfants. || y en a même qui sont arrivés à pied et à bicyclette.
En effet, la Saint-Jean et Francofonds ont accordé leurs flûtes cette année pour insérer le Marchefonds et le Cycle- fonds dans la fête. Et disons que ce fut un mariage heureux, bien que certains aient terminé la lune de miel avec des
Vincent Dureault, en donnant deux spec- tacles, en a profiter pour asseoir un peu plus sa réputation de monologueur.
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10 LALIBERTÉ; jeudi-25 juin 1981
ampoules aux pieds et les cuisses ‘“‘échaudées"”. Même Mgr Hacault était de la partie et lui, il marchait pour une bonne quête: au-delà de $3,600, la plus haute somme d'ailleurs.
On a constaté tout au long de la fin de semaine que le bon Dieu était franco- phone. Comment expliquer autrement qu'il ait eu pluie et tonnerre partout au- tour du village, où on s'est contenté de regarder passer les nuages!
On sait que les Franco-Manitobains sont friands de camping, de marche, de musique française et tout Ça, mais que dire de leur passion pour le base-ball? C'était une partie après l’autre et l’en- thousiasme ne manquait pas. Quelque 16 équipes étaient inscrites.
Les hommes forts ont eu l'occasion de tirer de la corde. les francs-tireurs ont eu la joie de ‘“guillotiner’”’ légalement, pour les enfants il y avait toutes sortes de jeux et de spectacles. Les jeux Mid- way n'y étaient pas et beaucoup ne s'en sont pas aperçus.
L'objectif du comité
En fait, les seuls qui n'ont pas eu de plaisir, c'est ceux qui étaient ailleurs. C'était ça l'objectif du comité, que les gens s'amusent et qu'ils s'amusent en français.
Des plans pour l'an prochain? Absolu- ment. C'est un président enthousiaste qui me partageait un rêve d'envergure pour l'avenir de la fête. “Mais il faudra y aller étape par étape. Cette année c'était Francofonds, l'an prochain, ce sera peut-être le CJP"” et c'est ainsi qu'on compte englober tous les organismes en FM de façon active dans la Fête. ‘La Broquerie accueille et coordonne et cha- que organisme organise ses activités selon ses orientations."
À court terme cependant, le comité de la Saint-Jean et Francofonds devront se pencher sur des améliorations plus ur- gentes, telles de mettre la route des marcheurs et cyclistes en fête, n'oublions pas que de nombreux marcheurs avaient l'impression de faire le tour du monde et même que certains ont eu l'impression d'entreprendre le 2e tour à Giroux. || fau- dra aussi penser à l'accueil des mar- cheurs et des cyclistes sur ies terrains.
Il serait propice de repenser le ‘‘cam- ping”. On a vu cette année que le terrain
Au relais de Giroux, on prenait soin des marcheurs et des cyclistes.
Mgr Antoine Hacault et le père Gérard Clavet ont participé à la traditionnelle parade.
actuel ne suffit plus à la demande. C'est une nécessité de prévoir un autre ter- rain pour ceux qui ont prévu un peu de sommeil durant la fin de semaine.
Photoreportage de la fin de semaine par Bernard Bocquel
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Côté financier? Selon le président, la Saint-Jean n'est pas là pour faire de l’ar- gent et elle n’en fait pas. Donc pas de problèmes. Ce qu'on fait comme profit, (dans un budget annuel de $45,000) est investi d'avance dans l'amélioration du terrain, kiosques, jeux, facilités, etc. Ce qui rend possible de balancer les chif- fres cependant, c'est le bénévolat.
Au lendemain de la fête, la coordon- natrice et le comité se remettent déjà à la tâche pour évaluer et planifier. Je pen- se qu'il méritent surtout un bon souper où ils pourront se féliciter d'un travail très bien fait.
Rino OUELLET
Francofonds s’est enrichi de $
Le deuxième Marchefonds de Francofonds, couplé pour la première fois avec un Cyclefonds, a rapporté, selon le directeur général du “United Way” des Franco-Manitobains, M. Raymond
Poirier, ‘“‘au moins $25,000”.
Alors que le premier Marchefonds
avait réuni en septembre 1980 110 mar- cheurs (et $20,000), environ 200 mar- cheurs ont fait le trajet Sainte-Anne-des- Chênes/La Broquerie et 64 cyclistes ont pédalé de Saint-Boniface à La Broquerie.
Le fait que l'événement s’est déroulé dans le cadre des fêtes de la Saint-Jean- Baptiste à La Broquerie a sans aucun doute donné un cachet supplémentaire, par ailleurs indispensable, à la fête fran- co-manitobaine.
M. Pierre Laurencelle reçoit des mains de la présidente de la SFM, Mme Gilber- te Profeau, le trophée pour avoir obtenu le plus grand nombre de commanditai- res. En arrière plan on reconnaît le direc- teur général de Francofonds, M. Ray- mond Poirier.
On reconnaît, à l’arrivée, l’un des deux plus vieux marcheurs du Marchefonds, M. Maurice Lemoine. Léon Parisien était le deuxième.
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Mig Ouellet n’a pas échappé à la guillo- tine.
C'est Mgr Antoine Hacault qui a ob- tenu le plus d'argent de ses commandi- taires: $3,640, tandis que Pierre Lauren- celle s'est assuré le trophée de la SFM en trouvant le plus de commanditaires: 156.
Le trophée de la Fédération de l'âge d'or du Manitoba est revenu à Léon Pari- sien et Maurice Lemoine qui portent tous deux vaillamment leurs 72 prin- temps. Bruno Chaput, à 6 ans, a rempor- té le trophée du CJP, pour être le plus jeune à avoir marché les 20 kilomètres. Le deuxième trophée du Conseil jeu- nesse provincial, décerné à la classe qui a ramassé le plus d'argent per capita, a été décerné aux 5e et 6e années de l'é- cole de Saint-Adolphe.
Du côté des plus rapides, Michel Pat- tyn a gagné le trophée de CKSB après avoir couru le Marchefonds en une heure et 34 minutes. Robert Champagne et Marc Rémillard se sont assurés le tro- phée Avant-Garde offert aux cyclistes les plus rapides.
Le plus rapide des marcheurs: Michel Pattyn de Sainte-Anne-des-Chênes.
LES BONNES
Comme on le sait, l'Association cana- dienne-française de l'Alberta (ACFA), millionnaire, finance à fonds perdus le seul hebdomadaire de langue fran- çaise de l'Alberta dont elle est pro- priétaire: le Franco. Les problèmes rencontrés par ce journal ont amené des têtes d'oeuf à se pencher sur l'a- venir de l'organe. Dans le récent nu- méro du Franco on pouvait lire: “On a également suggéré que le Franco devienne autonome dans son édito- rial mais qu'il demeure toutefois sous la tutelle de l'ACFA, et qu'il soit son organe officiel”. Il ne reste plus qu'à embaucher un jésuite et le tour sera joué.
LE]
: C'est fou le nombre de mauvais es- prits que l'on croise dans cette com- munauté depuis que nous avons lan- cé le concours de pléonasmes. Ainsi, on a été jusqu'à nous proposer: un recteur démissionnaire et un cadre de Radio-Canada pousse-pitons. Dé- cidément un pléonasmeur méchant, voilà le pléonasme qui s'impose!
LEE RE]
D’autres drôles nous affirment que certains des pléonasmes que nous avons publiés n'en sont pas. Ils ne veulent pour exemple que “un com- missaire d'écoles intelligent”. Par gentillesse, nous tairons leur nom, tous en les invitant sans rancune à considérer ces autres pléonasmes au- thentiques: un Premier ministre fédé- ral centralisateur, un conseiller muni-
Le concours de l'Association des traducteurs
L'Association des traducteurs et interprètes du Manitoba (ATIM) a annoncé que son examen d’admis-
cipal d'accord, un procès en angjiais, un rapatriement unlitéral, un droit aboli, un français baveux, une publi- cité en anglais, un travailleur exploi- té, une femme fidèle et, pour finir sur une note de 1er juillet: un Canada uni.
.*
On sait que ce n’est la faute de per- sonne, on sait qu'on passe pour un “gang” de fanatiques, et on ne tient pas à cultiver outre mesure notre ré- putation de brasseur de vilaines cho- ses. Mais tant pis, il faut que cela soit dit: nombreux sont les visiteurs à la Saint-Jean qui ont regretté de rece- voir en Anglais leurs instructions pour se stationner sur le terrain. À se demander s'il y avait bien 6,000 Ca- nayens. Comme disait l’autre: sans la liberté de blâmer, il n’y a pas d'élo- ge flatteur.
Il paraît que le plus vieux président des États-Unis, Ronald Reagan le bien- aimé (sauf des femmes, des noirs, des assistés sociaux, des démocrates...) a décité d'être candidat à la prési- dence en 1984. On espère pour les Américains qu'il s'est aperçu qu'il était président. De toute façon, s’il voulait démontrer par ce geste qu'il se sentait en pleine forme physique et intellectuelle, il a manqué son COUP.
sion se tiendra le 17 octobre prochain et que la date limite pour les inscrip- tions était le 5 septembre. Les candi- dats doivent être titulaires d’un di- plôme universitaire ou bien avoir exercé la profession de traducteur ou d’interprète pendant au moins deux ans. Pour plus de renseigne- ments, il faut s’adresser à Henriette Ricou (474-1627) ou Ingrid Roed (949-2362).
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La Saint-Jean, C’est aussi une fête de fa- mille...
Un livre sur l’histoire de Montcalm
C’est l’année prochaine que la municipalité rurale de Montcalm fêtera son centième anniversaire. À cette occasion, un ‘‘Comité du livre de l’histoire de Montcalm”’, dirigé par Mile Armande Leclair de Letel- lier et Simone Lavallée, de Saint- Jean-Baptiste, a été mis sur pied. Comme l’a expliqué Mme Lavallée, ‘Nous voulons rejoindre autant des nôtres que possible et les inviter à nous fournir l’histoire de leur fa- mille, afin que ce livre puisse servir autant à préserver ces récits pré- cieux qu’à être agréable à lire”’. Pour d’autres précisions, il suffit de contacter l’une ou l’autre respon- sable de ce comité.
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vous rappelle Excursion des Maritimes et voyage-échange le 1er septembre
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Saint-Norbert
Le programme de la fête du Canada
Pour une deuxième année consécu- tive, Héritage Saint-Norbert fêtera le Ca- nada mercredi le 1er juillet de 14h00 à 24h00, au centre communautaire à Saint-Norbert.
Cette année, à l'occasion du 105e an- niversaire de Notre-Dame-du-Bon- Secours, une messe sera célébrée par l'abbé Bernard Bélanger à 11h30 le ma- tin à la chapelle du Bon-Secours. De 14h à 20h, des tours guidés des sites histo- riques de Saint-Norbert permettront aux personnes intéressées de visiter l'an- cien monastère Notre-Dame des Prairies X-Kalay et la maison Lemay, la chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours et la crypte de Mgr Joseph Noël Ritchot. Dans l'après- midi, un diaporama de Saint-Norbert complètera en bonne partie l'histoire de notre paroisse.
En plus, le village de Saint-Norbert ayant été jumelé cette année par Héri- tage Canada avec la ville de Fortune à Terre-Neuve, nous aurons donc des in- vités, des Terre-Neuviens qui nous par- leront de Terre-Neuve avec quelques
Jacques Savoy quitte
Le 18 juin en soirée, les choralistes de Saint-Norbert se sont rencontrés pour la dernière pratique de l'année, aussi la dernière avec M. Jacques Savoy, direc- teur de la chorale, qui retourne en Suisse.
Pour ceux qui écoutaient (il y avait des indiscrets) cela semblait être une pra- tique comme toutes les autres avec de la discipline dans le chant comme le dit si bien Jacques. Mais discipline et chant il n'y eut que jusqu’à 21h00, car après, ce fut la fête. M. Georges Boisjoli fit
Une soirée de la Ligue
Mardi le 16 juin en soirée, la Ligue des femmes catholiques de Saint-Norbert a célébré son année d'activités par une rencontre inoubliable, organisée par le comité social.
Les dames se sont réunies à l'église paroissiale pour rendre grâce au Sei- gneur pour tant de faveurs reçues au cours des mois écoulés et pour appré- cier ensemble la liturgie eucharistique du jour. Le repas genre à la ‘“‘fortune du pot’’ à la salle Perpétuel Secours a per- mis d'échanger et tout simplement de faire plus ample connaissance.
Nous avions aussi parmi nous l'aumô- nier diocésain, M. l'abbé Lucien Roy qui était à sa première rencontre depuis sa nomination à ce poste, avec una section de la Ligue.
Germaine ROY
bonnes histoires, bien sûr!
À 19h00, quatre Capitaines Canada ar- riveront en parachute et nous aurons à ce moment-là un contact radio avec la ville de Fortune.
Il y aura un casse-croûte à la cantine du club communautaire, servi par les da- mes de la Ligue des femmes catholi- ques de 14h à 20h. Durant l'après-midi, tous pourront participer à des jeux fami- liaux ou se détendre avec les musiciens et les danseurs indiens, franco-manito- bains, des Caraïbes et d'ailleurs. Pour les plus jeunes des promenades gratui- tes à dos de poney et autres jeux ont été organisés. Pour les adultes, il y aura une roue de fortune.
Le soir à 20h, c'est au son de la corne- muse que nous nous rendrons au feu d'artifice qui sera suivi d’un feu de camp animé par des jeunes guitaristes de Saint-Norbert. Apportez votre souper, votre chaise, venez en costume d'épo- que. Venez fêter le Canada avac nous.
Rachel TURENNE la paroisse
l'éloge de la famille Jacques Savoy et de leur heureuse implication dans la pa- roisse dès leur arrivée. On leur présenta une photo de la chorale avec une inscrip- tion en souvenir du passage heureux et ““chantant”’ de notre ami suisse à Saint- Norbert. La soirée se déroula dans l’ami- tié avec les époux et épouses des mem- bres de la chorale.
Par la suite, dimanche le 21 juin, à l'occasion de la célébration eucharisti- que, l'abbé Bernard Bélanger remercia Jacques pour sa fidélité au travail d'é- glise. Grâce à son souci de perfection, il a su inviter les membres de la chorale au dépassement. La chorale a toujours su nous réjouir et nous aider à prier, mais les psaumes chantés, une nouveauté à Saint-Norbert, est une merveille qui porte au recueillement. Jacques et Diane ont su avec une grande ouverture et une grande simplicité s'adapter au pays et être tout à tous. En signe de remercie- ment l'abbé Bélanger présenta à notre directeur de chorale le recueil de chants d'Alpec.
Jacques a remercié son ami l'abbé Bernard et les paroissiens avec émotion il termina en disant ‘Oui on se sent bien chez soi, là est notre patrie”. Nous par- tons, mais Saint-Norbert demeurera notre patrie. Le curé et les paroissiens de Saint-Norbert disent à Jacques, Diane et les enfants, ‘Que le Seigneur vous ac- compagne ainsi que notre affection ma- nitobaine”.
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Les membres de la chorale posent encore une fois avec Jacques Savoy, en avant, au
centre.
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Le groupe des finissants de la 12e année.
Soirée de mérite à l’école Noël-Ritchot
Comme chaque année, les élèves de l'école Noël-Ritchot eurent, le mercredi 17 juin, leur soirée de rnérite, où on dis- tribuait prix et récompenses à de nom- breux élèves de la quatrième à la neu- vième année.
La soirée débuta par l'entrée des finis- sants, au son d'un duo de piano exécuté par Louise Toupin et Mary Tataryn.
Il serait trop long d'énumérer en détail tous les élèves qui se distinguèrent en français, en expression française, en mathématiques, en sciences, dans les sports, etc.
On récompensait aussi, à l'élémen- taire, certaines attitudes telles que la politesse, l'application, le partage, la bonne humeur et l'esprit sportif.
En guise d’intermission, M. Paul Fren- net, professeur de guitare à Saint-Nor- bert et à Saint-Adolphe, nous donna un exemple de son talent.
Vinrent ensuite la présentation des ré- compenses au présecondaire. Des prix d'élève de l’année et d'expression fran- çaise furent remis à chaque niveau. Il y eut aussi un prix de mathématiques, des médailles d'or, d'argent et de bronze pour plusieurs sports, des récompenses pour la politesse, l'esprit de partage et l'esprit sportif. On remit aussi un petit souvenir à chacun des quinze élèves de
la 9e année qui participèrent aux Jeux floraux.
M. Philippe Beaulieu, président du co- mité d'aménagement de la cour d'école présenta ensuite un prix-souvenir à l'é- lève de chaque classe ayant recueilli le plus d'argent lors de notre cycleton du 3 juin, et remercia aussi tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué au succès de cette entreprise. Nous avons recueilli, à date, $2,040.
La dernière partie de la soirée fut con- sacrée à nos finissants de la neuvième année, qui seront l'an prochain, disper- sés dans plusieurs écoles secondaires de !a ville. Lynne Cénérini, vice-prési- dente du conseil étudiant, leur dit adieu au nom de toute l'école. Monique Cons- tant, représentant la classe de 9e année, nous dit leur reconnaissance, leurs craintes et leurs espoirs. Après quel- ques mots de la présidente du conseil étudiant, Lisa Calvez, un duo de piano par Mary Tataryn et Simone Constant terminait la soirée.
Et les petits de la maternelle à la troi- sième année? Pour ne pas trop les fati- guer par une longue cérémonie et pour leur permettre de mieux comprendre ce qui se passe, ils auront leur après-midi de mérite jeudi le 25 juin.
Agnès DUBOIS
Un valeureux montagnard s’est éteint
Alors que la communauté de Somer- set s'apprête à célébrer son centenaire, voilà que disparaît un de ceux qui au- raient tant aimé y participer puisqu'il avait grandement contribué à faire rayon- ner et son village et sa paroisse. Oui, Al- phonse Nadeau s'éteignait paisiblement le 9 juin à sa résidence, à l'âge de 72 ans.
Tout au long de ses jours il a vécu d'idéal et de principes. Ardent défenseur des causes nobles et justes, il a toujours eu recours à la discrétion et à la sérénité lorsqu'il s'agissait d'affirmer ses con- victions et de susciter des vibrations pa- triotiques chez ses voisins et amis. Son érudition, alimentée de lectures sérieu- ses et constantes ainsi que ses nom- breux voyages lui permettait. de débiter des propos sagement assimilés à qui- conque le consultait et voulait bien l’en- tendre.
Tous ceux et celles qui ont oeuvré au sein des mêmes organismes que lui étaient unanimes à reconnaître en lui une charité et une patience authenti- ques.
Durant sa longue carrière comme électricien, Alphonse Nadeau n'a laissé personne en panne; son objectif se limi- tait à accommoder. |! y trouvait là toute la satisfaction voulue. C'est aussi avec goussets ouverts à l'appui qu'il parrai- nait maintes associations. || a été cons- tant et soutenu dans son apport à beau- coup d'organismes patriotiques et reli- gieux. Disons qu'il a été omniprésent à la valorisation et à l'épanouissement de beaucoup d'organismes de sa commur-
Alphonse Nadeau.
nauté et de sa paroisse.
En effet, tout bénévolement, il a agi comme syndic, commissaire d'école, re- présentant aux associations, telles l'AE CFM et de la SFM, membre du conseil Langevin des Chevaliers de Colomb du- rant cinquante années, délégué fidèle aux réunions fondatrices du poste CKSB (c'est en revenant de l'une d'elles qu'il avait eu un accident qui l'avait ren- du boiteux).
Un ardent porte-paroje de la franco- phonie au Manitoba est disparu. || a pen- sé bon laisser son coeur parmi nous. Il nous reste, à nous, de nous en emprein- dre et de perpétuer sa mémoire.
Raymond LABOSSIÈRE
Un terrain de jeux
Le Comité de parents de l'école Saint- Eustache a organisé une soirée d’amé- nagement du terrain de jeux le 21 mai. Inutile de dire ce n'était que la première de plusieurs rencontres!
Trente-quatre parents et quatre élèves par leur habileté, leur patience ont trans- formé un coin de la cour d'école en cour de récréation. L'on voit des balançoires, deux mats enrubannés. deux carrés de Sable 18’ x 18’ remplis de 32 verges de
able, l'équipement de ‘grimpage” fabriqué de pneus, sept tunnels de pneus, ‘‘teeter totter”’, ‘‘chin-up bars” (3 hauteurs), 2 poteaux de balles de longes, une glissoire, 2 poteaux pour le volley- ball. Dix jeux ont été peints sur le ciment de la cour. D'autres amélioration sont encore prévue, comme la plantation d'ar- bres. $2383.66 ont été dépensés, argent prélevé par les parents.
Afin de protéger les installations, une clôture, composée de 35 poteaux en mé- tal installés dans le ciment, qui suppor- tent une chaîne, encadre le nouveau ter- rain de jeux.
Les échos du personnel enseignant, les amusements enthousiastes des élè- ves de tout âge; la reconnaissance de l'administration attestent l'appréciation des nouvelles activités sportives et édu- cationnelles. Ce beau travail d'équipe a été réalisé sous la direction de Mme Syl- via Allard et Henriette Senécal.
Du côté de l’école
Le 5 juin, les élèves de l'école élémen- taire ont trouvé agréable les ateliers de danse animés par un membre des Dan- seurs’de la Rivière Rouge.
Le 12 juin, les élèves de la 5e année ont visité le musée de l'Homme et la Na- ture. C'était un projet de sciences hu-
Vie sociale
"3 Naissances
Saint-Eustache
maines qui leur a permis d'approfondir leurs connaissances du Manitoba.
Le 17 juin, les élèves de la 4e et la 6e année ont visité le parc historique natio- nal ‘Petit Fort Garry”, où le style de vie des pionniers devient réel.
Le 22 juin, les élèves de la 1re et la 2e année iront au parc Assiniboine, une sortie qui ne manquera pas d'activités ni de jeux.
Charles Allard au Marathon
Dimanche le 14 juin, Charles Allard a participé au ‘Manitoba Marathon”. Grà- ce à Charles, la section manitobaine de l'Association canadienne pour les men- talement arriérés s'enrichira de $275.
Les paroles encourageantes pendant la course, les promesse d'argent ont soutenu Charles pendant les 26 milles du ‘Marathon’.
Charles avait complété les 7 milles de course ‘Run for Fun’ au mois de mai. C'était sa deuxième participation au “Manitoba Marathon”.
Josée BERNARD Soeur St-Jean en visite
Mardi le 26 mai au local des ‘‘Jeunes de coeur” 36 soupers ont été préparés par Robert Allard et servis aux membres au souper printannier annuel.
Les ‘‘Jeunes de coeur” ont le plaisir des visites de Sr Saint-Jean, religieuse Notre-Dame des Missions de l'Amérique du Sud. Sr St-Jean, soeur de Mme Ma- riette Leclerc est au couvent pour deux mois.
Les membres du Club ont beaucoup apprécié des visites au local de leurs an- ciens amis, maintenant de Winnipeg, Vancouver et de Californie.
Calendrier
Vendredi le 26 juin à 19h30 à l'église de Saint-Eustache aura lieu la cérémonie de graduation des finissants de la 12e année de l'Institut collégial Saint-Paul d'Elie.
Dimanche le 28 juin, célébration en hon- neur du 80e anniversaire de l'arrivée des soeurs Notre-Dame des Missions à Saint-Eustache; le 25e anniversaire de vie religieuse de Sr Diane Bélisle et le 50e anniversaire de vie religieuse de Sr Lucille. À 11h00, messe célébrée par Mgr Charles Empson et à 14h00, thé et réception au couvent.
Dimanche le 5 juillet, la journée d'amu- sements en famille pour les paroissiens commencera avec la messe à 11h00, le dîner pique-nique de 12h00 à 13h00, suivi des activités en plein air pour les paroissiens de tout âge.
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A à à &
Julien Robert Poirier, fils de Arthur et Cécile (Gagnon) Poirier, 6 livres 14 on- ces, de Otterburne, né à Sainte-Anne. Grands-parents: Armand et Emilienne Poirier, Adrien et Louisa Gagnon.
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Y'a des courses de moto!
moil...comme on dit, chez nous, “j'vais aux frolics”.
Brigitte Marie Louise Tétrault, née le 22 mai 1981. Une petite soeur pour Corinne de Saint-Boniface.
Baptêmes
Rachelle Nicole Marie Grégoire, fille de M. et Mme Michel Grégoire de Morris, di- manche le 7 juin, en l'église de Saint-An- toine à Aubigny. Parrain et marraine: Judy Devodder et Donald Vermette.
Mariages
Samedi le 27 juin en l'église Notre-Dame de la Miséricorde d'lle-des-Chênes, Dar: celle Dumontier, fille de Gilbert et Ma- rielle Dumontier deviendra l'épouse de William Van Osch, fils de Henricus et Nellie Van Osch de Lorette.
022272200008
J'irai au feu d'artifice!
Le 1erjuillet pour toute la famille c'est un grand jour!
Je chante à la chorale, jaime le folklore.
Judy Devodder, fille de Simone (Vande Vyvery) et de Valère (Butch) Devodder et Donald Vermette, fils de Julie (Kon) et René Vermette, samedi le 20 juin, en l’église Sacré-Coeur.
Anniversaires Le 30 juin 1981, marquera le 25e anniver-
saire du mariage de Lionel et Adrienne Beauchemin d'Ile-des-Chênes.
Décès
M. Louis ARBEZ de Saint-Claude, décé:- dé le 21 juin, à l'âge de 75 ans.
Gilberte BEAUREGARD, m.0. (Sr Marie Emmanuel), 76 ans, de Saint-Boniface, le 12 juin.
Jean Louis BLAIR, 45 ans décédé subite- ment le lundi 8 juin. Il était le fils de feu Andrew et Lucienne (née Constant). Les funérailles et l'inhumation eurent lieu à Richer. I! laisse outre sa mère 3 frères et 4 soeurs.
Le Comité national de ls Fête du Canada | | LA LIBERTÉ, jeudi 25 juin 1981, 13
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Bienvenue |
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7 1881 mn au El | Centenaire de Somerset '} de 1a Sêt e du Cente
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de la part de : Ka 3 4 et ‘ Es 9 La Boutique Yolande tr. LA Î î et le salon de beauté | VENDREDI 3 juillet: et Midi: ë 4 : SES Ouverture des kiosques d'inscription devant l’école secondaire et près du Bureaÿ £ 265, rue Carlton Tél.: 744-2036 Î ! poste. On peut se procurer ici les billets pour les repas, danses, etc., ainsi que &° Lois = . co mmarans nas mo j souvenirs. 15h: Cérémonies officielles au bureau de poste, gâteau d'anniversaire et café. H Ù À 21h: À Bienvenue aux célébrations | { Danse pour les jeunes à la salle communautaire, musique par ‘Exits'”, entrée: $5.00. Ë de ; Kiosque de souvenirs situé au terrain de jeux dans le musée de Somerset. Êl à ; Î 9 Hé L'HÔTEL SOMERSET di è Virginie, Albert et Georges Ronceray | SAMEDI 4 juillet: ‘ Somerset Tél.: 744-9912 | 8h00 à 9h30: Salle communautaire de Somerset: L , Déjeuner aux crêpes, gratis, servi par les Filles d'Isabelle de Somerset. 10h00: Défilé du centenaire: Départ du terrain de jeux, maréchal: Aurèle Talbot. Téléphone: 744-2412. . . 13h00: à l’aréna: J oyeux an niversaire som erset Bowling belge et “beer gardens” pour s'inscrire, téléphoner à Arthur Rheault au No de la part de CA Den , 13h00 à 15h00: Somerset curling rink: EL. Budz Funeral Service Mets froids, servis par le club 4H: $3.00. 13h00 à 17h00: Salle paroissiale: Ed et Betty Buoz Paul et Ruth Thevenot Exposition d'oeuvres d'art et d'artisanat, organisatrice, Marie Letain, téléphone: 744-
Somerset Télphonez à frais virés au No 526-2380 2651. Exposition d'anciennes photos avec diapositives, montrées à: 14h, 15h et 16h.
15h00: Terrain de jeux:
Parties de base-ball hors concours: anciens joueurs de Somerset contre des joueurs actuels: 1) l’équipe championne des dames (1939) contre les Cougarettes de Somerse (1981); 2) les “Bennie Wild Cats” de 1947 contre les Cougars de Somerset de 1981.
On vous attend à la Fête 17h00 à 20h00: Salle communautaire: | “Smorgasborg” - $5.00.
Village de Somerset
Rémi DePage: maire Conseillers: Dr Georges Mabon Paul Thevenot Gilbert Lafrenière Paul Labossière
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4 Somerset Pharmacy Li | nl u | Mel Love: propriétaire | | l | ) M) ‘y L) ( rO
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de Anna, Jos., Maurice Pittet La ï ot 1 et Albert
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1 Venez vous amuser aux célébrations du Centenaire les 3, 4 et 5 juillet
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Conseil Langevin No 2658 (octobre 1927) A l Grand Chevalier: Roland Landry Député Grand Chevalier: Henri Labossière Léo Delaquis
14 --LA LIBERTÉ, jeudi 25 juin 1981
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naire de Somerset juillet ci
21h00: Salle communautaire:
Danse du bon vieux temps, musique par l'orchestre d'Altamont, entrée: $5.00. Concours de barbes et de costumes du centenaire.
Danse sur le terrain de stationnement, musique par “Mo Sound”, entrée libre.
DIMANCHE 5 juillet:
8h00 à 10h00: Salle communautaire:
Déjeuner aux crêpes, servi par les Filles d'Isabelle; entrée: $1.50.
10h30: Terrain du Manoir Somerset:
Messe en plein air.
Midi:
Dévoilement du monument érigé en hommage aux pionniers.
13h00: Aréna de Somerset:
Bowling belge et ‘beer gardens”.
Terrain de jeux:
Tournoi de base-ball; le “midway”; le ‘’dunking tank”; kiosque de rafraîchissement. "13h00 à 17h00: Terrain de jeux:
Repas barbecue, servi par la “Manitoba Pork Association”:
13h00 à 17h00: Salle paroissiale:
Exposition d'oeuvres d'art et d'artisanat; exposition d'anciennes photos avec diapositives montrées à 14h, 15h et 16h.
14h00 à 17h00: Salle communautaire:
Bienvenue à tous pour y rencontrer ses amis goûter et gâteau d'anniversaire, 15h00: Somerset curling rink:
Patinage à roulettes pour tous.
17h00: Salle communautaire: Cérémonies de clôture,
CONSEIL DU CENTENAIRE Président: Léo Delaquis Jeannette Rheault Secrétaire-trésorier: Margaret Lussier Rick Sierens Conseillers: Dr G. Mabon Lorraine Girouard
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lectrique a été créée pour apporter le atique du courant hydro-électrique à oba Hydro” est la propriété des
pur servir les Manitobains.
e d'énergie renouvelable du Manitoba. M
Somerset
Entrepreneur de fondations bétons ‘“Redi-Mix” et ‘‘Pre-Cast”
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Bienvenue au Centenaire de la part des
Frères Boulet Ltée
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NADEAU ELECTRIQUE Henri Nadeau propriétaire 1 Service électronique et de télévision À
Somerset Tél.:744-2465 |
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Coopérative de Saint-Léon Ltée
«Excellence on construcHon de maison familiale»
Bienvenue - ‘Welcome’
à Somerset
de John, Kathy et le personnel
de : Somerset Food Bar Tél.: 744-9953 \
Bienvenue chez nous
à l'occasion du Centenaire de
Somerset de la ferme Poiron Ltée Anita, Roger Poiron et famille
Lachance Family Center et Mo Sound Inc. vous souhaitent joie et gaité
à notre fête du Centenaire
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Venez vous amuser et rencontrer de vieux amis lors de la fête de notre Centenaire du
Cercle de La Nativité an re Li su
Hommages à nos pionniers à l'occeslon de notre Centenaire du Comité culturel de Somerset
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Téi1.: 744-2206
LA LIBERTÉ; jeudi-25 juin 1081.15
Saint-Jean-Baptiste
21 finissants , dont certains récompensés
L'église était comble samedi le 20 juin.
Ils sont entrés, 21 jeunes, la tête haute, portant fièrement toge et chapeau, sym- boles de leur succès académique. C'é- tait le couronnement des finissants 1981.
Au nom de la classe, Mona Baudry et Eric McClielland ont souhaité la bien- venue aux nombreux invités. Eric a fait sourire tout le monde avec sa comparai- son humoristique. Partant du parchemin (anciennement en peau de mouton), Eric a décrit le cheminement des jeunes de sa classe en terme de moutons, les mou- tons noirs étant même plus nombreux que les blancs cette année.
LA FADOM
vous rappelle Excursion des Maritimes
L'orateur invité M. Ronald Duhamel, sous-ministre adjoint responsable du BEF, a répété sa foi en la jeunesse d’au- jourd'hui. || a mentionné certains pro- blèmes que les jeunes auraient à ren- contrer (course aux armements, situa- tion du tiers-monde, désintégration de la famille...) et il leur a lancé le défi de changer le monde.
Les “Junior Hi-lites”, dirigés par Sr Patricia Doyle et accompagnés par Mme Huguette Sabourin ont été fort appré- ciés. Lucie Désaulniers, accompagnée à la guitare par Robert Carrière, a aussi li- vré son message chantant aux finissants et à leurs parents.
Pour la plus haute moyenne obtenue dans divers sujets, les élèves suivants se sont mérités des prix: Juliette Gran- ger pour anglais 300 et dactylographie 302; Brenda Brunet pour anglais 301; Mona Baudry pour mathématiques 301 et loi 302; Jacques Lévesque pour scien- ces 301; Paulette Damphousse pour reli- gion; Marielle Lafond pour français 300,
et voyage-échange le 1er septembre
15 jours
Pour tous renseignements, appelez l'Agence d’Eschambault au No 233-3457
chimie 300, biologie 300, mathémati- ques 300 ainsi que le prix d'excellence académique; Eric McClelland pour “con- geniality"”.
Marielle Lafond a prononcé le discours d'adieu. Tantôt avec l'espièglerie qu'on lui connaît, tantôt avec beaucoup de sé- rieux, elle a réussi à toucher l'assistance.
Dans un décor habilement monté par
Collège Universitaire
PROGRAMME
DE DÉVELOPPEMENT AFFECTIF ET SOCIAL /
é | | 7 Pour vous, professeurs de maternelles et animateurs de prématernelles
Le Collège communautaire de Saint-Boniface, secteur de l'éducation des adultes, an- nonce une autre réalisation.
Du lundi 17 août au dimanche 23 août inclusivement, le Collège offrira un “Programme de développement affectif et social (prodas}” pour professeurs des classes de maternelles et pour animatrices de prématernelles.
DESCRIPTION:
C'est une étude dynamique du développement affectif et social de l'enfant. C'est aussi une initiation pratique à une méthodologie du développement de la personne en milieu d'édu- cation.
PROFESSEUR:
Pour donner le cours, le Collège a fait appel à un spécialiste en la matière, soit M. Claude Moisan, vice-président de “Actualisation: Institut de développement humain, incorporé”. M. Moisan est le directeur de programmation de cette institution, qui a aussi développé des cours dans les domaines “d'efficacité humaine et professionnelle”.
DURÉE: Le cours sera d'une durée de 42 heures, à raison de six heures par jour pendant sept jours.
FRAIS:
Le coût de participation peut paraître élevé, soit $270 pour toute la session. Aucune admis- sion ne pourra être considérée sans qu'elle ne soit accompagnée du payement total des frais, que le Collège devra remettre à Actualisation Inc.
BOURSES:
Cependant le Collège communautaire a obtenu la contribution généreuse du Bureau de l'éducation française et de la Société franco-manitobaine. Sur réception de la preuve du payement total des frais au Collège par l’étudiant(e), le BEF remboursera à l'étudiant la moi- tié des frais ($135) dans le cadre du programme d'assistance aux adultes et, la SFM rem- boursera $45 comme support moral et financier. Le département de l'éducation des adul- tes du Collège contribura aussi la somme de $45, ce qui diminue le coût réel à $45 pour chaque étudiant.
ENCADREMENT:
Ce cours est offert dans le cadre du programme d'animation préscolaire qui a connu un franc succès dans sa première année d'opération. Soixante-trois personnes se sont inscrites à un, ou deux, ou trois, voire même quatre cours, entre janvier 1980 et avril 1981.
REMERCIEMENTS:
Ce succès est dû à l'initiative du Collège communautaire appuyé par une équipe profes- sionnelle et dynamique de consultants: Mlle Lucille Cénérini et Mlle Janine Tougas de la SFM, Mme Lucille Druwe, Mme Marthe Lemarbre, Mme Jeannette Fillion-Rosset, Mme Ma- deleine Robidoux, Mme Jacqueline Beaudette, M. Gilles Beaudry, M. Louis Druwe, Mme Annette Boland et Mme Berthe Dirren.
Le directeur, M. Laval Cloutier, souhaite que le programme s'épanouisse et profite à tous ceux qui se soucient du bien-être de l'enfant.
C'EST UN RENDEZ-VOUS PRODAS: du 17 au 23 août Applications en personne entre le 1er et 10 août
16 LALIBERTÉ, jeudi 25 juin 1981
Mona Baudry, Lise Bellemare, Julien Brais, Brenda Brunet, Paulette Damphousse, Gi- sèle Dorge, Raynald Dupuis, Gérard Fillion, Viviane Fontaine, Juliette Granger, Léo Gratton, Lisa Guillou, Marielle Lafond, Ivan Lavallée, René Lemoine, Jacques Léves- que, Joseph Lévesque, Eric McClelland, Marcel Ouimet, Lynne Sabourin, Yvon Sa:-
bourin. (Gracieuseté du “Scratching River Post”.)
Sr Yvonne Massicotte et son équipe de onzième année, la fête s’est continuée à la salle du centenaire. Malgré la pluie
battante à l'extérieur, les jeunes avec leurs parents et amis ont fêté cette réus- site au son du thème ‘| Made it Through the Rain”
La salle d'attente a été approuvée
Un vote gagné de justesse par les “oui” donne le feu vert au comité de Parcs et Récréation pour la construction d'une nouvelle salle d'attente à la pati- noire. C'est un projet évidemment con- testé (57 oui, 42 non) que M. Albert St- Hilaire, président du comité de planifi- cation a dû défendre devant une assem- blée d'une centaine de personnes. Les questions ont fusé de tous côtés.
Après explication détaillée de l'édi- fice en question, on est passé au coût envisagé. Si l'on ne finit pas le haut, si l'on ne met pas les quatre fenêtres en haut et si l’on peut compter sur le travail bénévole d’un plombier local ainsi que d'un électricien, on arrive au chiffre de $263,000. Puisque le comité n’a réussi à amasser que $40,000 depuis les trois ans et demi qu'il travaille à cette fin, la solution suggérée pour financer cette salle d'attente est une augmentation de 9,26 millièmes sur l'impôt municipal.
M. St-Hilaire a dû justifier le besoin d'un architecte et rassurer l'assemblée que la patinoire elle-même était en bon
état avant qu'on ne passe au vote.
Une fois la décision prise d'aller de l'avant avec la construction, M. Philippe Sabourin au nom de la “St. Jean Deve- lopment Corporation” annonçait que, sur demande, la somme de $10,000 se- rait prêtée à 6 pour cent d'intérêt - déci- sion qui avait été prise à la dernière réu- nion des actionnaires de la corporation.
On étudiera aussi la possibilité d'ob- tenir l'argent octroyé à la municipalité pour l'amélioration des parcs et loisirs. La vente de publicité pourrait aussi aider à payer pour le maintien des facilités existantes (patinoire et curling).
Enfin, si l'on accélère le processus d'appels d'offre (tenders), la question de l'arrêté municipal pour permettre l'obli- gation hypothécaire et l'audience publi- que à ce sujet, nos jeunes et nos moins jeunes pourront se changer, se réchauf- fer, attendre, observer. à la Gaboury dès l'hiver prochain.
Céline BEAUDETTE
Les ‘immersés” ont été diplômés
Une première à Saint-Jean la semaine dernière: la remise des diplômes aux jeunes de la maternelle en programme d'immersion, lundi le 15 juin. Accompa- gnés de Sr Patricia Doyle, les 12 jeunes diplômés ont montré aux nombreux pa- rents et amis qu'ils pouvaient chanter, déclamer - et même danser - en français.
“Va plus loin, le voyage est à peine commencé"' était le message très appro- prié chanté par les ‘Junior Highlites” pendant le défilé. M. Roger Vermette, di-
recteur, a remis les médailles suivantes: expression française: Jason Manikel, Kristen Landry, Richard Sabourin; poli- tesse et bonne conduite: Derek Sabou- rin, sociabilité: Liane Sabourin; attitude positive et habileté en éducation phy- sique: Neil Sabourin; persévérance et ef- fort: Kevin Klippenstein.
Combien de ces 12 jeunes seront en- core des nôtres au couronnement des fi-
nissants 1983? Céline BEAUDETTE
Les jeunes se préparent à recevoir leur diplôme. |
Abandonnez-vous à LA LIBERTÉ!
La réunion du 16 juin avec des repré- sentants du gouvernement a pris place tel que prévu et rien de nouveau n'en est sorti. || s'agissait d’une réunion d'infor- mation et de discussion sur de nombreux sujets aptes à devenir un problème si un « projet de l’envergure de la mine de po- fasse devenait une réalité. L'environne- ment, la pollution, les services commu- nautaires et une foule d'autres sujets fu- rent touchés.
Il est fort probable que dans quelques jours un comité d'étude soit formé pour étudier justement le problème de l'envi- ronnement et de la pollution. Certains centres s'approvisionnent en eau pota- ble en provenance de la rivière Assini- boine et, étant donné que le site devrait être non loin de ladite rivière, il faudra prendre toutes les précautions néces- Saires.
Des représentants de la Gendarmerie royale ont rencontrés les conseillers de la municipalité lors de leur dernière as- semblée pour discuter des possibilités d'envoyer un détachement à Saint-Lazare, advenant le développement de la mine de potasse.
Ce détachement serait au centre du
Saint-Lazare Finalement, une mine de potasse?
Saint-Pierre-Jolys
Aucun des représentants n'a été en me- sure de donner une réponse à la fameuse question de savoir comment il se fait que, du jour au lendemain, il n’est plus question de Saint-Lazare sur les commu- niqués de presse mais de McAuley.
La première chose qui nous vient à l'esprit, est-ce toujours une affaire poli- tique? De plus en plus nous penchons dans ce sens.
Suite à cette rencontre et à la visite de la Gendarmerie royale, il semble pres- que certain que le Manitoba aura finale- ment une mine de potasse et, selon les rumeurs, le site devrait être connu d'ici trois ou quatre semaines.
Armand GUÉËNETTE
À suivre de près: la GRC
district, à environ douze milles de Birtle, Foxwarren, Binscarth et une quinzaine de milles de McAuley. À ce moment nous sommes desservis par le détache- ment de Russel qui est situé à 25 milles. Étant donné le coût de l'essence et des distances, cela fait beaucoup de sens. Une autre affaire à suivre de près.
91e anniversaire de Valentine Gagné
À l'occasion du 91e anniversaire de naissance de Mme Valentine Gagné du Manoir de Saint-Pierre-Jolys le 17 juin, ses enfants et petits-enfants se réunis- saient tous à la demeure de M. et Mme Benoit Gagné pour fêter ensemble. Mme Gagné, à l'âge de 91 ans, est encore très active dans ses petits travaux ménagers, le tricot, les jeux de cartes. Elle est aussi une lectrice assidue du journal LA LIBERTÉ.
Le moment le plus touchant de la fête pour Mme Valentine Gagné a été la célé-
Arthur Poirier s’est rendu à La Broquerie pour rappeler aux bons souvenirs des gens
Otterburne
bration de la messe, par son neveu l'ab- bé Jean-Marie Gagné. Celui-ci en a pro- fité pour faire l'éloge de ses souvenirs d'enfant lorsqu'il était enfant de choeur et qu'il montait en ‘‘buggy" tous les di- manches avec son oncle et sa tante.
M. et Mme Arthur Gagné fils de Mme Valentine Gagné de Saint-Pierre-Jolys ont célébré leur 25e anniversaire de ma- riage le 23 juin 1981. M. et Mme Arthur Gagné demeurent maintenant à Saint-
Boniface. Rose TÉTREAULT
qui assistaient à la parade de la Saint-Jean-Baptiste le rodéo des cochons.
Calendrier
C'est les 11 et 12 juillet que se tiendra à Otterburne le rodéo annuel de cochons. Au programme on trouvera les activités suivantes: concours de sciage pour hommes, concours de clouage pour femmes, partie de balle, rodéo, jeux pour enfants, kiosques, danse (samedi soir), messe en plein air dimanche ma- tin à 10h30, souper - barbecue dimanche et beaucoup d'autres choses.
Pour plus d'informations, adressez-vous à Madeleine Beaudoin au No 433-7236 ou Adrien Gagnon au No 433-7900.
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Les scouts iront à Banff
Lors du ‘“Camporee’” qui avait lieu à La Broquerie récemment à l'occasion de la plantation, le groupe de Saint-Lazare s'est vu décerner le trophée pour le meil- leur campement. C'est ce même groupe qui se rendra à Banff au cours du mois de juillet.
La grande journée annuelle du mouve- ment eut lieu dimanche dernier. Tous, castors, louveteaux, jeannettes, éclai- reurs, guides et leurs chefs étaient pré- sents à la messe du dimanche et chaque groupe participa activement, soit par les lectures, des cantiques et des prières universelles.
Plusieurs étrangers s'étaient joints à la communauté chrétienne de Saint-La- zare pour la célébration de cette messe et tous furent surpris, et touchés même, par la qualité des lecteurs et du chant.
Les activités de l'après-midi se dérou- lèrent sur le terrain de l'école. || y eut
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Sainte-Anne 422-5293 Saint-Pierre 433-7224
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Emploi et Immigration Canada
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Au grand complet, les membres du mouvement scout.
POUR UN JOUR, UNE SEMAINE, OU UN MOIS,
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des jeux, chants, démonstrations et un souper champêtre. Un nombre imposant de parents se sont dérangés et sont ve- nus encourager les participants.
LA FADOM
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LA'LIBERTÉ, jeudi25 juin 1981 17
Gabriel
Dumont
Au début de mai, 1973, j'étais à Bato- che. J'avais un projet, je devrais dire plu- sieurs projets! interviewer les anciens du pays et surtout essayer de trouver quel- qu'un qui avait connu Dumont.
Gabriel Dumont, chef d'une bande de chasseurs métis qui quittèrent le Manitoba, accompagnés de leurs familles. Ils for- maient un groupe de six cents personnes. Leur curé-missionnaire, le père Alexis André les accompagnait.
IS quittèrent le Manitoba au printemps de 1871. D'après les noms dans les regis- tres de Saint-Laurent la majorité des chas- seurs venaient de la Prairie du Cheval Blanc. Quelques-uns apparemment de Saint-Laurent, Manitoba.
Le père Petitot qui visitait le père André à Saint-Laurent, en 1873, écrivit: (1) “A la vérité, je me serais bien passé d’une visite à Saint-Laurent, tant ce village avait un as- pect misérable. Sur les bords de la Mako- yanis ou Fourche des Gros-Ventres, au Péage Fisher (2) et en face de la maison de commerce du Métis, Letendre dit Ba- toche, soixante-douze cabanes en tronc d'arbres et en torchis. Ni porte, ni che- vron; pas plus de fenêtre que de porte. Tout était jeté sans plan et sans ordre, dans un curieux méli-mélo, sur une poin- te basse formée par un fer à cheval de la rivière."
“Le presbytère provisoire, oh! cette chaumine, qu'elle était drôle! Point de porte; un simple châssis en parchemin de bison en tenait lieu et ne fermait qu'avec un loquet de bois. Pour fenêtres, encore des parchemins. Sur la toiture plate et en terre battue, fleurissait tout une popula- tion aérienne de pâles absinthes, d'épilo- bes aux tyrses roses, et jusqu'à un jeune saule que la main du bon missionnaire n'avait certainement pas planté (3).”
Ensuite une description du presbytère: “Trois cloisons grossières formaient une cuisine, une chambre à coucher et une chapelle; une table servait d'autel et était précédée de trois escabelles sur un plan- cher en madriers dégrossis à la hache. Point de banc; on s'asseyait à terre, jam- bes croisées à l'indienne: dans la cham- bre, ni lit, ni table, ni armoire. On cou- chait sur le plancher recouvert d'une peau de bison, tout habillé et entortillé dans une couverture de laine, encore à l'indienne.”
“Dans la cuisine on aurait pu fricoter à l'indienne; mais elle n'était pas utilisée, vu que M. André prenait ses repas en pension bourgeoise, chez son paroissien le plus influent, chef des six cents Métis de l'endroit, le bon Gabriel Dumont, le plus adroit chasseur de bisons de tout le pays.”
“Ce fut chez lui que nous descendimes et que je pris mon repas. Or je puis assu- rer que, pour un homme qui, comme moi, arrivait du cercle arctique et qui ve- nait de passer douze ans au régime du renne maigre et du thé noir moisi, l'ordi- naire du bon Gabriel fut un festin de Bal- thazar.”
“Mais pourquoi l'ingénieux Métis nous servit-il ses pommes de terre dans un de ces superbes vases blancs, munis d’un oeil peint au fond, qué nous cachons soi- gneusement dans une table de nuit? Était- ce parce qu'elles étaient en robe de chambre?”(4)
En 1972, au Lac-aux-Canards j'avais rencontré Antoine Ferguson, fermier de Saint-Laurent de Grandin. Antoine, âgé de 88 ans avait bonne mémoire. Il se sou- venait quand Dumont était revenu à Ba- toche. Antoine pensait qu'il était alors
d8 LAEREREÉHeudiAEiyin 1981
âgé de douze ans mais après un peu de recherches je conclus qu'Antoine à cette époque avait 8 ans. On peut facilement s'imaginer l'impression qu'un héro comme Gabriel aurait eu sur un petit gar- çon de cet âge.
Antoine se souvenait d'avoir vu les médailles (5) que Gabriel portait, épin- glées sur son veston, on disait que Gabriel avait gagné ces médailles, prix de tir, quand il fit la tournée des États Unis et aussi de l’Europe avec la fameuse Troupe de “Buffalo Bill Wild West Show”. Cette troupe composée de cow-boys, d'Indiens et de francs-tireurs était sous la direction du fameux Col. Wm. B. Cody mieux con- nu sous le nom de Buffalo Bill.
Quelques années plus tard quand An- toine fut jeune homme, Gabriel lui racon- ta que la médaille du championnat de France pour le tir, fut la plus difficile à ga- gner. La cible d'un pouce carré, au bout d'une mince tige qui ressemblait à celle d'un roseau, cette tige très flexible était dans l’eau; la tige sortait de l’eau, alors la cible était à peu près trois pieds au-dessus de l’eau, qui, étant en mouvement faisait balancer la cible de gauche à droite et, de temps à autre, de l'arrière à l’avant. Le champion de France tira ses trois coups (fusil à balles) et frappa la cible 2 fois, Ga- briel gagna, frappant à chacun coup!
Antoine ne se souvenait pas de la dis- tance entre la cible et le tireur. Antoine Ferguson me chanta plusieurs chansons anciennes qu'il avait apprises dans sa jeur- nesse. Antoine me dit que quand Dumont mourut en 1907, lui Antoine, était alors âgé de 22 ans.
Je lui demandais si Dumont lui avait mentionné les troubles de 1885. Il répon- dit, “Oui, mais absolument rien de consé- quences!"”
Je lui demandais si son père Léon Fer- guson avait pris part à la rébellion. Il me répondit, “Certainement!” Quand je lui demandais ce que son père lui avait ra- conté sur la rébellion. Il répondit, “Rien de conséquences!”
Il me dit qu'il savait lire, il avait “fait” son grade 2 et abandonné l'école. L'école avait deux classes mais il y avait seule- ment quinze étudiants, alors on ne se ser- vait que d'une classe. Un jour, l'instituteur les avertit que dorénavant les étudiants devaient parler seulement une langue, l'anglais!, plus de cri ni de français, même entre eux pendant les récréations! Et An- toine ajouta, “On avait eu l'air bête, on faisait seulement que se regarder, pas un mot, on ne pouvait pas jouer!” “Finale- ment le maître nous donna la permission de parler le français.”
Je devais, cet après-midi même, me rendre au Fort Carleton. J'avais, un peu plus d’une heure pour interviewer Antoine, et il avait même chanté trois anciennes chansons! J'aurais voulu avoir plus de temps pour avoir d'autre chansons et his- toires d'Antoine mais le lendemain il fal- lait que je sois à Saint-Boniface.
Le printemps suivant (1973) au début de mai je retournais à Batoche:; je voulais finir l'interview d'Antoine Ferguson. Im- possible de rejoindre Antoine. Il n'était pas chez lui à Saint-Laurent de Grandin, il n'était pas chez son amie Mme M- au Lac- aux-Canards. Ses amis me dirent que les printemps Antoine partait faire une tour- née, “Il est à cheval, un sac de couchage roulé, attaché en arrière de la selle, son fusil, ses cartouches, son couteau de chasse son “awapou” (nourritures) qui consistait de deux galettes de métis, du saindoux, du thé noir, et un peu de sucre.
Il est parti pour huit jours, son fusil lui fournira la viande, qu'il fera cuire “au bout du bâton” le soir il mettra des “en- farges” à son cheval, fera un bon feu de camp près duquel il se couchera dans son sac de couchage, qu'il couvrira d'une toile en cas de pluie.” J'aurai dû mention- ner qu'il apportait des allumettes et une petite hâche. D'après ses voisins, Antoine faisait cette “tournée” tous les ans, depuis des années. Je fis quelques interviews au Lac-aux-Canards et je revins à Saint-Boni- face.
Le 16 juillet de la même année (1973) j'étais revenu au Lac-aux-Canards. Je me rendis chez Mme M. l’amie d'Antoine. Je frappe, Mme M- ouvre la porte. Après le bonjour, sans y penser, je lui demande “Vot mari ié-tu iccitte?” Elle me répondit, “Sé pas mon mari sé un emprêté! (em- prunter). lé t'icitte.” Antoine était en for- me: chants, histoires, une bonne entre- vue. Je lui demandais à propos de sa tournée du mois d'avril. Il répondit, “Je fais cette tournée depuis ben des années! Sé tuquechoses (quelques choses) que ja absolument bisoin! (besoin) je r'vis (revis) ma jeunesse. Tout seul dans le bois, sus l'bord des lacs, c'ma vie de jeune homme qui r'vient!” Je lui demandais, “Mais si vous étiez malade? Si vous aviez un acci- dent? Est-ce qu'ils pourraient vous trouver à temps?” Antoine haussa les épaules et ré- pondit, “Mon fils me trouvera j'en su sar- tain (certain) pi à par dei ça ja 89 ans c'tannée! Sé tuque ben ma dernière tour- née!”
Une des histoires de Dumont racontée par Antoine Ferguson, il la tenait de Ga- briel lui-même. Un jour que celui-ci faisait la chasse, ils étaient une vingtaine de chas- seurs venus de Batoche, l'endroit où ils chassaient était au sud de Battleford. Ga- briel partit seul en éclaireur, il était un peu trop éloigné des autres chasseurs. Il traversait un pays de collines en parties boisées. Passant au pied d'une colline, Gabriel ressentit quelque chose qu'il n'aurait pu expliquer, il était certain que quelqu'un le regardait, mais où était ca- ché celui qui lui causait ce pressentiment de danger? Du coin de l'oeil, il vit pour un instant, quelque chose briller dans les broussailles sur le haut de la colline!
Il savait maintenant que le danger était grand, qui était caché sur la colline? Un Sioux peut-être; Un éclaireur, pour une
À
TUE
bande de voleurs de chevaux de la tribu des Pieds-Noirs? Un Gros-Ventre? un Min- netari? (6)
(suite prochainement)
(1) Bulletin de la Société neuchateloise de Géo- graphie Tome XI, 1899. “De Carleton-House au Fort Pitt (Saskatchewan) Emile Petitot, ancien missionnaire.” Neuchatel, Imprime- rie Attinger Frères, p. 177-178.
(2) Péage - Endroit où on doit payer passer soit sur un chemin, ou pour traverser une rivière (dans ce cas-ci, la Saskatchewan du sud) sur le bac qui appartenait à un Métis du nom de Fisher. Plus tard ce bac devint la pro- priété d'un nommé Ouellette qui le vendit à Gabriel Dumont, à partir de ce moment ce fut “la traverse à Gabriel”.
(3) À la page 178, Petitot écrit: “Ce hameau n'était qu'un campement d'hiver de chas- seurs de bisons arrivés de la rivière Rouge l'été d'auparavant, 1872, curé en tête et que les récents événements survenus au Fort Garry avaient forcés à s'établir dans cette lointaine Saskatchewan’. En lisant la description des plantes qui fleurissaient sur les couvertures en terre battue. Ces plan- tes sauvages croissent sur la terre battue seulement la deuxième année, alors Du- mont et sa bande seraient arrivés à la La Saskatchewan du sud en 1871. La première entrée dans les registres de Saint-Laurent de Grandin, en est la preuve, voici: “Le 5 décembre 1871 le baptême de Joseph; né aujourd'hui du mariage légitime d'isidore Dumont et d'Angèle Landry, parrain, Ga- briel Dumont, marraine, Elisabeth Dumont qui n'ont point signé. A. André, o.m.i., ptre,
(4) “de Carleton-House au Fort Pitt. Emile Peti- tot, missionnaire, p. 178-179, Neuchatel, Imprimerie Attinger Frères, 1899.
(5) Antoine me raconta qu'un dimanche après la messe, à Saint-Laurent de Grandin, “il avait vu Gabriel sur le perron de l'église, causant avec ses amis,” et il avait, “épin- glées sur son veston, trois médailles en or.”
(6) Gros-Ventre des prairies ou Atsina. Algon- quin de la branche des Arapahoes. Leur pays était au sud-ouest de la Fourche des Gros Ventres (confluent des rivières Che- vreuil Rouge et de la Saskatchewan du sud), Plusieurs explorateurs surtout Lewis et Clark les appellaient “Minnetari” les confondant pour les Gros Ventres du Missouri où Hi- datsa, de la famille des Sioux. En 1834 les Gros Ventres des prairies ou Atsina atta- quèrent Saint-Paul, mission Sauteuse du père Belcourt située au sud de la rivière As- siniboine à peu près un mille et demi au nord de l'endroit où.est situé aujourd'hui le village de Saint-Eustache.
INTERROGATION
Réflexions au dernier tournant
Ces jours-ci marquent le sixième anniversaire de ma déci- sion d'accepter de répondre “oui” à l'appel du Seigneur; ap- pel que j'entendais dans la Parole de Dieu, dans la prière, dans les événements, et dans mes relations avec plusieurs personnes. Quand je regardais les années devant moi, il me semblait que la formation était tellement longue que je n'en verrais jamais la fin.
Entre le moment où j'ai dit “oui” et celui où j'ai quitté l’em- ploi que j'aimais bien et dans lequel je réussissais, un an s'est écoulé. Et depuis ce temps-là, je suis en formation pour de- venir prêtre du diocèse de Saint-Boniface: trois ans au Grand Séminaire de Québec avec études conduisant à l'obtention d'un baccalauréat en théologie de l'Université Laval, et deux ans de stage pastoral qui s'achèvent avec la fin de juin.
Si j'avais pu prévoir les défis qui se présenteraient à moi, je me serais posé bien des question. Où trouver les éner- gies pour traverser les longues heures de concentration pour le travail intellectuel? Où trouver le bon mot, la parole appropriée à dire à telle personne pour lui laisser entrevoir que je vibrais à ses hésitations et à ses peines? Où puiser la force et le courage pour traverser les heures de solitude, quand je me retrouvais seul après une journée difficile? Où chercher quelque personne à qui me confier, des amis qui pourraient comprendre mon bonheur où ma douleur de- vant des événements importants?
Depuis le 1er septembre 1979, je suis membre de l'équi- pe des pasteurs de la communauté chrétienne des Saints- Martyrs-Canadiens. Avec l’aide de deux prêtres, je me suis initié au métier et à la vie du prêtre diocésain. À son métier: partager des responsabilités avec des laîcs engagés sur des comités et des organisations de la paroisse (préparation au baptême, liturgie, éducation religieuse, scoutisme); rencon- trer des personnes (à leur résidence, à l’école, au presbytère à l'hôpital), dans des situations heureuses, malheureuses, de naissance, de maladie, de mort; annoncer la Bonne Nou- vélle par la prédication. À sa vie: de prière et d'action.
Témoin d'espérance
Je dois dire qu'à certains moments, j'ai trouvé difficile de mener une vie-équilibrée entre l'activité et les temps d'ar- rêt ou de réflexion. Actif par nature, je peux me sentir inutile lorsque je ne produis pas. Par contre, avec les paroissiens,
j'aime bien prendre le temps de les écouter et être présent à
ce qu'ils vivent.
La prière m'a permis de situer mes efforts dans la ligne d'une réponse à l'appel du Seigneur: appel à être témoin d'espérance dans notre monde de violence, de haine et d'in- flation; appel à être levain dans la pâte, stimulant et artisan pour la construction d’une terre meilleure; appel à être por- teur de la Parole de Vie; appel à être signe de l'amour de Jé- sus autour de moi.
Pendant ces deux années de stage, j'ai appris la patience: ou, plutôt, j'ai canalisé mon impatience et mon énergie im- pulsive, sans tout détruire mon entourage. J'ai compris com- bien le respect des personnes au sein des groupes est essen- tiel. Travailler avec des personnes engagées au nom de leur foi et par souci de faire avancer des situations, m'a convain- cu que ma vision n’est pas la seule sensée ou la seule bonne, car j'ai le goût d'apprendre de chaque personne que je cô- toie.
Mes plans ont souvent été défaits parce que je me suis laissé déranger, et cet apprentissage de la flexibilité et du service m'ont aidé à grandir. J'ai eu à affronter des défis et des situations complètement nouvelles, qui m'ont confron- té soit à mes idées préconçues ou à mes théories et m'ont renvoyé à mes forces intérieures et à la découverte de mes limites.
Jusqu'ici, la formation que j'ai reçue, au Grand Séminaire de Québec et à la paroisse des Saints-Marytyrs-Canadiens, m'a permis d'ouvrir mon coeur et d'approfondir mes moti- vations et mon désir de servir le peuple de Dieu d'ici. Mon amour pour mes frères a concrètement et profondément pris racine dans ma paroisse de stage. Je suis donc fier d'a- voir pu profiter de leur accueil et de la chaleur de leur com- munauté chrétienne pour creuser mon désir de suivre Jésus sur ses chemins de 1981 et pour faire grandir ma vocation.
Je suis reconnaissant à tous ceux et celles qui ont marqué ma vie sans que je m'en rende compte bien souvent. Mes amis, sachez que c'est par vos voix et vos coeurs que le Sei- gneur m'appelle à travailler activement dans le champ de son Père.
Je reprendrai bientôt la route du Grand Séminaire de Québec, afin de me préparer à l'engagement définitif que sera l'ordination sacerdotale. En septembre prochain, déjà le dernier tournant...
Roland LANOIE Séminariste
La Rouge
La soirée des finissants de l'Institut collégial de Saint-Pierre
C'est le vendredi 19 juin que c’est dé- roulée la cérémonie de graduation pour les finissants de l'Institut collégial de Saint-Pierre-Jolys en l’église de Saint- Malo.
Les 33 finissants sont d'Otterburne, de Saint-Pierre-Jolys et de Saint-Malo. On retrouve: Gisèle Bertrand, Mona Bru- neau, Carol Catellier, Lynne Chouinard, Velma Daigneault, John Davies, Marie- Lynne Desrosiers, Carolle Fillion, Lynne Fontaine, Gérald Fuchs, Richard Fré- chette, Michel Gauthier, Jo-Anne Gobeil, Brian Harpelle, Adèle Hébert, Lucille Hé- bert, Kelly Johnson, Eveline Kolly, Joan- ne Lambert, Réjean La Roche, Léa Mar- coux, Stephanie Mcnaughton, Emile Mo- rin, Christophe Nayet, Lynne Péloquin, Marc Péloquin, Ronald Préfontaine, Diane Preteau, Patricia Rochon, Gérard Robidoux, Diane Rodrigue, Christine Trudel et Marcelle Turenne.
Edmond Lacasse, le directeur, a pré- senté les diplômes à la classe des finis- sants qui, à leur tour, ont exprimé l'ex- pression de leur gratitude à leurs pa- rents.
Les élèves suivants se sont mérités des prix pour avoir conservé le plus grand nombre de points dans divers su- jets: Lynne Fontaine (biologie 301, an- glais 301, histoire ainsi qu’un prix de mé- rite de la commission scolaire); Jo-Anne
. Gobeil (français 300 et prix de mérite de la commission scolaire), Gérard Robi- doux (anglais 300, physique 300); Patri- cia Rochon (chimie 300, mathématiques 300 et une bourse de l'Université du Ma- nitoba); Christophe Nayet (français 301, mathématiques 301); Emile Morin (biolo- gie 300) et Carol Catellier (sciences 301).
Lynne Péloquin et Patricia Rochon, dans leurs discours d'adieu, ont revécu certains souvenirs de leurs années d'étu- diantes et ont exprimé la gratitude des finissants envers les parents et les pro- fesseurs ‘qui ont contribué à faire de nous ce que nous sommes aujourd’hui.
Marc Hamonic a présenté les hom- mages de la commission scolaire aux finissants.
La messe qui a précédé la cérémonie de graduation a été concélébrée par l'ab- bé Robert Nadeau et l'abbé Lionel Bou- vier.
La fête s'est terminée par une soirée sociale à la salle Iberville. La soirée a été organisée par les parents de Saint-Malo qui étaient les hôtes cette année.
Carmen LA ROCHE
Île-des-Chênes
La Broquerie
Un nouveau conseil étudiant élu
Un nouveau conseil étudiant a vu le jour à l'école secondaire de La Broque- rie. On rapporte aux urnes que la partici- pation a été presque de 100 pour cent.
Si on se rapporte aux discours et aux personnes il semblerait que l'accent sera mis surtout sur la vie sportive dans l'école. Deux postes étaient contestés, les autres ont été élus par acclamation, y inclus la présidente.
Le conseil se compose de: Nicole Na- deau (présidente), Jocelyne Gagnon (vice-présidente), Mariette Piché (tréso- rière), Lynn Brisson (secrétaire), Robert Brisson et Michel Tétrault.
Des changements importants s’an- noncent aussi pour le personnel de l'école. La directrice, Raymonde Gagné- Fréchette, quitte pour un stage d'étude. Ronald Gosselin enseignera à l'école se- condaire de Lorette. Le nouveau direc- teur est déjà nommé. || s'agit de Gilbert Legal qui enseigne présentement à Sain- te-Anne. Les deux autres? on annonce PA deux postes - avis aux intéressés es) -.
Le premier disque de La Roche
Le groupe La Roche a lancé son premier microsillon.
Ils sont cinq et ont fait leur début dans les tournées paroissiales, avec leurs parents, sous le nom de ‘La fa- mille La Roche”. En 1978, avec un octroi du Secrétariat d'État, ceux-ci ont effec- tué une tournée dans l'Est du pays.
Mais il y a environ un an que les cinq ainés ont décidé de faire cavalier seul. En juillet 1980, ils se sont incorporés sous le nom de “Le groupe La Roche”.
Environ quarante personnes de Saint- Malo étaient présentes au Centre cultu- rel franco-manitobain à l'occasion du lancement de leur premier disque. Après les mots de bienvenue du maître de cé- rémonie, Monique Roy, ce fut le tour de Normand Dupasquier, qui fit l'éloge de la famille. Pierrette a ensuite expliqué la raison d'un disque ‘rock’, c'est-à-dire de permettre d'écouter et de chanter ce genre de musique en français pour les jeunes d'aujourd'hui.
La soirée était sous l'auspice de l'agence d'assurances Aurèle Desaul- niers. Les disques sont maintenant en vente.
Aurore GOULET
Le programme d'échange a pris fin
Grâce à une subvention du Secréta- riat d'État, les élèves de la 9e année et une dizaine de la 8e année, accompa- gnés par Mme Angèle Trudeau, M. Ma- jeed Raman, professeurs, et M. Guy La- croix, directeur, se rendirent du 27 mai au 3 juin à North Rustico, à l'Île-du-Prince- Edouard.
Là, ils ont été chaleureusement ac- cueillis par les élèves de l'école Stella Maris. Cependant cette première ren- contre a été retardée à cause d'un arrêt imprévu d'une durée de sept heures à l'aéroport Dorval, Montréal. Arrivés à destination, ils ont visité la résidence du Lieutenant-Gouverneur, et ‘“Confedera- tion House”, le siège de la législature.
Une expérience qu'ils n'oublieront pas de sitôt a été la pêche au homard en pleine mer et la visite d'une conserverie. Le groupe s'est dit émerveillé par la beauté de l'île, surtout par la rougeur du sol et par le paysage onduleux.
Du 5 au 12 juin, les gens d'Île-des-Chè- nes recevaient la visite des jeunes de North Rustico. Empressés de leur ren- dre la politesse, on leur a fait visiter en- tre autres le désert Carberry, le fort Lo- wer Fort Garry, le palais législatif, la Monnaie Royale de Winnipeg, le Centre culturel franco-manitobain et le parc Whittier.
La veille de leur départ, un banquet a été préparé et servi par les parents à la salle communautaire suivi d'une danse à l'école.
On nous dit que les amitiés qui ont fleuri entre ces jeunes ne seront pas fa- cilement rompues et que l'an prochain on veut y retourner. C'est permis de rê- ver.
Lucie DUPUIS Dolorès LAURENDEAU
Angèle Lacroix à Ottawa
Angèle Lacroix, présidente de la LFC, section d'ile-des-Chênes, est une des huit franco-manitobaines qui assiste- ront au congrès annuel de la Fédération des femmes canadiennes-françaises à Ottawa en fin de semaine.
Aline Lacroix à La Broquerie
Aline Lacroix, fille de Edouard et An- gèle, a assisté à la fête de la Saint-Jean à La Broquerie en faisant partie du spec- tacle au ‘Petit Canot’’ le samedi après- midi. Elle a interprêté plusieurs chants.
Calendrier
Vendredi 26 juin messe des finissants en l'église Notre-Dame de Lorette à 15h30 suivie de la remise des diplômes à l'Institut collégial de Lorette et du ban- quet au ‘‘Dakota Motor Hotel”.
LALIBERTÉ; jeudi-25.jui1984 10
Richer
Les Tuan ont été baptisés
Le 14 juin en l'église de Sainte-Gene- viève il y eut une messe dite en langue vietnamienne célébrée par le père Tran- Tu Nhän, c.s.s.r., concélébrée par le curé Gérard Lévesque. Au cours de cette li- turgie eucharistique, les cinq membres de la famille Tuan Kiet Mac furent mar- qués du Christ par le baptême et reçu- rent pour la première fois le Corps et le Sang du Christ.
Les parrains et les marraines de Tuan Kiet: le papa, furent Denis Tétreault et son épouse Aline Hérie; pour Oi-Chan, la maman, ce furent Louis Fiola et son épouse Jeanne Hacault; pour la grande fille Thuy Phuong, Fernand Gauthier et son épouse Alice Boily; pour Thoi-Cuong le grand garçon, Gilbert Legal et son épouse Janine Legal et pour le plus jeu- ne, Thoi-Chuong, Marcel Saindon et son épouse Evelyn Gauthier.
Les frais de la musique et du chant ont été assumés par des Vietnamiens ve- nus de Steinbach et de Winnipeg. Le nouvel orgue de la paroisse de Sainte- Geneviève a été inauguré par l'occasion.
Irène et Clovis Proteau.
Deux anniversaires de mariage
Le 1er juin Irène et Clovis Proteau fê- taient 48 ans de mariage. Avec leur six enfants nous leur en souhaitons bien d'autres.
Le 20 juin Aimé Nault et son épouse Eugénie (née Belisle) et leur onze en- fants célébraient 53 ans de mariage. À 75 ans ils sont encore assez bien por- tants et très occupés avec leurs nom- breux petits-enfants.
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20 LA LIBERTÉ, jeudi 25 juin 1981
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La famille vietnamienne accompagnée des deux prêtres.
Après la cérémonie religieuse tous se rendirent au Centre récréatif où prêtres, nouveaux baptisés, parrains, marraines
et amis en profitèrent pour fraterniser
avec les amis. Thérèse CHAPUT
Saint-Claude
Cinq Chevaliers ont obtenu le 4e degré
Dimanche 4 juin, cinq membres des Chevaliers de Colomb de Saint-Claude ont assisté à une messe spéciale en l'é- glise “Our Lady of Perpetual Faith” à Winnipeg.
MM. Louis Sibilleau, Raymond Joli- coeur, Michel Legal, Marcel Marin et l'abbé Bouchard ont reçu à cette occa- sion le quatrième degré des Chevaliers de Colomb. On sait que le quatrième degré est le degré le plus élevé qu'un membre de la Chevalerie peut atteindre.
Un sixième membre à qui cet honneur revient est M. Jos Sorin. Hospitalisé de- puis quelque temps, M. Sorin n’a pu as- sister à la cérémonie d'initiation.
L'honneur conféré à ces hommes re- lève du fait qu'ils ont montré un vif inté- rêt à la Chevalerie. Ils se dévouent aux services communautaires et sont res- ponsables d’avoir organisé et fondé le Conseil des Chevaliers de Colomb de
Saint-Claude. Rose PHILIPPE Liliane BERNARD
Louis Sibilleau, Raymond Jolicoeur, Marcel Marin, Michel Legal et l’abbé Bouchard.
La Montagne
Aubigny
Deux Vermette à l'honneur
Brigitte Vermette s'est méritée le 1er prix intermédiaire de l'orgue avec une moyenne de 87 pour cent pour l’année. Sa soeur, Louanne, a remporté un certi- ficat de mérite pour ses talents artisti- ques à l'orgue avec une moyenne de 84 pour cent. Leur apprentissage musical se fait à ‘‘Music Place” à Steinbach.
Calendrier
Mercredi 24 juin, lancement du disque Gais Lutins à 20h00 à Saint-Malo.
Vendredi 26 juin, journée de mérite à l'é- cole de Sainte-Agathe.
Berthe PALUD
Un récital de piano
Le 28 mai, à la résidence de Mme Marcelle Champagne avait lieu un réci- tal de piano présenté aux parents par les douze élèves du groupe ‘Happy Face”.
Les élèves qui suivent les cours de piano sous la direction de Mme Cham- pagne sont: Angeli Beaudin, Renée Beaudin, Aline et Victor Bernardin, An- gelina et Wayne Lewis, Pam Legault, Ca- rissa Morissette, Bernadette et Paula Ri- chard, Julie et Terry Rivard.
Un goûter a été préparé et servi dans le patio par l’hôtesse, un autre témoi- gnage des compétences de Mme Cham- pagne. Cette joyeuse soirée musicale a été apprécié par les parents.
Gerry RICHARD Carole MORISSETTE
Intéressé à exposer au CCFM?
La 2e exposition annuelle ‘‘Artis- tes de chez-nous 1981°° aura lieu du 9 au 27 septembre 1981 en la salle d’exposition du Centre culturel franco-manitobain.
Un jury de sélection fera le choix des oeuvres qui feront partie de cette exposition.
Pour obtenir la formule d’inscrip- tion ainsi que plus d’informations les artistes sont priés de contacter Lise Brémault par téléphone (233- 8972) ou par écrit au CCFM, 340, boulevard Provencher, Saint-Boni- face, R2H 0G7.
Lorraine Girouard élue à l'Association des festivals
Mme Lorraine Girouard de Somerset, a été élue secrétaire-archiviste de l'As- sociation des festivals du Manitoba lors du congrès annuel de cette organisation tenu à l’Université de Brandon le samedi 13 juin.
Bien connue comme coordonnatrice des festival de la Montagne, Mme Gi- rouard est également représentante ré- gionale de la vallée de Pembina à l'exé- cutif de l'Association des festivals, ainsi que représentante bilingue officielle à
est fier d'annoncer qu’il est associé avec
le Docteur Howard M. Fogel
dans la pratique dentaire 344, rue Marion, Saint-Boniface. Pour un rendez-vous, téléphonez au No 247-4548.
ce même organisme. Ont été élues éga- lement à ce congrès, Mme Grace Schel- lenberg de Winkler, présidente, et Mme Vy Streuber de Winnipeg, vice-présidente. La présidente sortante est Cathy Fuhr de Boissevain.
Les délégués des festivals de musi- que et de pcésie et d'art dramatique de la Montagne ont été Mme Edith Ron- deau de Saint-Léon, Lorraine Fifi de Bru- xelles, Frank Foidart de Swan Lake, et Odile Ostrowski de Somerset.
À ce congrès on a surtout longuement discuté du nouveau prospectus provin- cial. L'ébauche du prospectus fut distri- buée à tous les délégués à qui on de- manda de faire des suggestions pour l'améliorer. Notons la section réservée à la poésie française dont le comité de sé- lection se compose de Gisèle Girouard de Somerset, Rose Philippe et Lucille Benoit de Saint-Claude, et Huguette Vi- gier de Notre-Dame-de-Lourdes. Le nou- veau prospectus provincial sera bientôt imprimé puis distribué dans toutes les écoles de la province à l'automne.
Le dimanche après-midi, devant une
grande foule à la salle du centenaire de Brandon, des groupes et individus repré- sentant les 41 festivals de la province, ont présenté une très belle variété de chants, de danses, de musique et de poésies. La Montagne était très bien re- présentée par un groupe de l'école élé- mentaire de Notre-Dame-de-Lourdes, di- rigé par Mme Lucille Benoit, qui a récité les poèmes ‘Railroad Reverie” de E.R. Young et ‘Mon arbre’ de Louis Amade. Danielle Rosset de Saint-Claude a aussi fait honneur à la Montagne avec son in- terprétation de ‘‘Au clair de la lune”.
Lorraine Fifi de Bruxelles, gagnante pour deux années consécutives du “Rose Bowl” au festival de Tiger Hills, représentait cette région et exécuta au piano une pièce de Mendelssohn.
Signalons que Lorraine est présente- ment présidente de l'exécutif du festival de musique de la Montagne qui se dé- roulera à Bruxelles au mois de mai 1982. On célébrera alors le vingtième anniver- saire du festival de musique de la Mon- tagne.
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Nécrologie
Eugénie Marie GARAND Saint-Malo;
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se Monique de Saint-Claude;
Le dimanche 24 mai 1981 à l'hôpital De Salaberry à Saint-Pierre est décédé Eu- génie Marie Garand, âgée de
76 ans, de Saint-Pierre-Jolys.
Les prières ont été réci- tées le mardi 26 mai à 19h en l'église catholique romai- ne de Saint-Malo et suivies de la messe de Requiem à 19h30 célébrée par le Révé- rend père Lionel Bouvier. L'enterrement suivit au ci- metière de Saint-Pierre.
Madame Garand laisse dans le deuil 3 filles: Thé- rèse et son mari Lionel Car- rière de Saint-Pierre; Irène de Saint-Boniface;, Colette et son mari Hubert Mangin d'Ottawa, Ontario; 3 fils: Guy et sa femme Lorraine de Sept-Îles, Québec; Denis de Montréal; Billy de Winni- peg ainsi que 12 petits-en- fants; 5 soeurs: Mme Maria Nault de Winnipeg, Mme Donalda Lafournaise de
Gosselin de Saint-Malo; Mme Jeanne Garand de Saint-Pierre; Révérende Sr Claire Perreauit de Winni- peg; 2 frères: Ulysse et Ju- les de Saint-Pierre et de nombreux neveux et nièces.
Elle fut précédée par son mari Victor Garand en 1959.
La chapelle funéraire Loe- wen de Saint-Pierre était chargée des funérailles.
Rosabelle ROSSET (née Goulet)
Paisiblement à l'hôpital général de Saint-Boniface, le 11 mai 1981, est décédée Mme Rosabelle Rosset de Saint-Claude à l'âge de 73 ans.
La défunte laisse dans le deuil trois fils: Denis et son épouse Louise de Saint- Claude, Gilbert et son épou- se Jeannette de Saint-Boni- face et Donald et son épou-
Saint-Vital
quatre filles: Mme Réal La- liberté (Angèle) de Vancou- ver, C.B.;, Mme Gaetan Cor- mier (Annette) d'Edmonton, Alberta Mme Lucien Gau- thier (Marie) de Saint-Claude et Mme Roland Philippe (Claudette) de Saint-Claude; 35 petits-enfants et 13 arrière- petits-enfants; ainsi que deux frères: Théodore et Emile et deux soeurs: Eugé- nie et Louise.
Elle fut précédée dans la tombe par son mari Auguste en 1957, une fille Rose en 1959 et un garçon Albert en 1962.
Les prières eurent lieu en l'église de Saint-Claude le jeudi 14 mai à 13h00 suivies de la messe à 14h00 et de l'inhumation dans le cime- tière local. La messe fut cé- lébrée par l'abbé Rodrigue Bouchard.
Les arrangements funé- raires étaient confiés à la
À VENDRE: table de cuisine et 4 chaises: 530. Fauteuil et sofa: $75. Tél.: 237-3763 après 18h00. -1111-
maison Adam de Notre-Dame- de Lourdes.
REMERCIEMENTS
La famille Madec désire exprimer toute sa gratitude au docteur K.S. Joly ainsi qu'au personnel de l'hôpital de Saint-Boniface - salles 5A et 5B - et au personnel dié- tétique pour leur gentillesse et les bons soins reçus par notre père, grand-père et arrière-grand-père François pendant sa longue maladie.
La famille aimerait aussi remercier le père Lemoine, o.m.i., les porteurs, tous ceux qui ont participé à la messe des funérailles et pour tous les messages de sympathie reçus.
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Des photographes franco: manitobains
ternelle à la neuvième année assistaient récemment au lancement officiel de leur disque intitulé ‘‘Passages”. Ce disque fut le couronnement de huit mois de tra- vail intensif de la part d’une chorale de vingt-cinq étudiants et de leur professeur. - compositeur-organisateur, M. Ronald Lamoureux.
au CCFM
Le Centre culturel franco-manito- bain, 340, boulevard Provencher, présente une exposition de photo-
graphies du 8 juillet au 2 août 1981.
À l'occasion de cette cérémonie, M. Deleurme, le directeur de l'école, a si- gnalé l’aide tout à fait spéciale que nous a rendu les organismes suivants: Fran- cofonds, le CCFM, le secrétariat d'État et la collaboration spéciale du comité de parents de l'école Lavallée.
Le disque est un 45 tours de quatre chants sous un format microsillon. Les chansons miroitent les problèmes, les inquiétudes mais aussi les espoirs des adolescents et même des adultes d'au-
e jourd'hui.
Les photographes participant à cette exposition sont: Louis De Groot, David Morrish, Luc Robi- taille, Gilles Fréchette, Hubert Pan- tel, Hubert Théroux, Paul S. Guyot, Marc Rémillard, Ronald Valois et Lorraine LeTourneau.
Le Centre culturel franco-manito- bain ouvre ses portes de 9 heures à 22 heures tous les jours de la semai- ne.
we
Des étudiants qui ont participé à la création du disque.
Raymond MARION
LA LIBERTÉ, jeudi 25 juin 1981 21.
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L'ordre du Mérite militaire pour Noël Pitre
L'adjutant-chef Noël Wilfred Pitre, CD, de Saint-Boniface, a été nommé membre de l'Ordre du Mérite militaire par M. Edward Schreyer, Gouverneur gé- néral du Canada et commandant en chef des Forces armées, au cours d’une céré- men qui a eu lieu à Ottawa le 10 juin
1.
L'Ordre du Mérite militaire a été insti- tué pour reconnaître le service méritoire et le dévouement des membres de la Force régulière et de la Force de réserve des Forces canadiennes. L’adjudant- chef Pitre est affecté à la base de Valcar- tier, Québec.
Saint-Joseph
Une excursion sur la Rivière Rouge
Depuis plusieurs mois déjà les élèves de 5e année préparaient leur excursion sur le ‘‘Paddlewheel”. En effet, chacun avait pris l'intiative de gagner l'argent nécessaire pour faire de ce projet une réalité le 18 juin.
Pour la croisière aller, Winnipeg, Lo- wer Fort Garry, on occupa la partie infé- rieure du bateau. Le capitaine annonçait et décrivait les différents points d'inté- rêt à mesure qu’on voguait. On prit le pe- tit goûter avant de débarquer pour visi- ter le Lower Fort Garry avec tous ses points intéressants. Chaque élève pro- fita à sa façon de tout ce qu’on avait à leur présenter.
Le voyage retour se passa sur l'étage du haut. Là, on s’organisa et avec l'aide du ‘‘jukebox”’, on dansa et eut beaucoup de plaisir à célébrer d'avance l'anniver- saire du professeur, Mme Elizabeth Fil- lion (née Desrosiers).
Depuis déjà quelques temps qu'or chuchotait et organisait à l'improviste une occasion propice de montrer à no- tre dévouée professeur notre reconnais- sance. Plusieurs offrirent de petits sou-
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venirs et on avait apporté un beau gros gâteau de fête, confectionné et décoré par l’une des maman des élèves.
Quelle fête! On s'en rappellera long- temps de ces beaux moments passés ensemble pour dire merci à celle qui sait si bien mettre tout en son pouvoir pour former cette jeune génération de demain.
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Fête champêtre à Saint-Joseph les 4 et 5 juillet. Au programme: visite du musée, démonstration de machines agricoles anciennes, feu de camp samedi soir et déjeuner aux crèpes le dimanche matin.
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AVIS AUX CRÉANCIERS
EN CE QUI CONCERNE la succession de feu EUGÉNIE GARAND), du village de Saint-Pierre-Jolys, au Manitoba, veu- ve de feu Victor Garand, de la même place, constable, décédé.
TOUTES réclamations contre la succession susmentionnée devront être déposées à l'étude des soussignés, pièce 200, 170, rue Marion, Winnipeg, Manitoba, R2H OT4, le ou avant le 27 juillet 1981.
DATÉ à Winnipeg, au Manitoba, ce 15e jour de juin 1981. DENIS LA BOSSIÈRE Marcoux Bétournay Guay Procureurs de la succession.
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405, rue Bertrand, Saint-Boniface
Tél.: 233-7864
‘ ». M. Léo Rémillard, Directeur des Services français de Radio-Canada, Winnipeg, a le plaisir d'annoncer la nomination de M. Richard Simoens au poste de Réalisateur de l'émission CE SOIR.
Originaire de Saint-Boniface, M. Simoens a effectué ses études au Collège. Il est entré à Radio- Canada comme assistant à la production en 1976.
En tant que réalisateur de l'émission CE SOIR, M. Simoens prévoit présenter, dès septembre, un bulletin de nouvelles diversifié et plus spécialisé dans la couverture des événements qui surviendront dans la communauté francophone, communauté qu'il connaît bien puisque M. Simoens a été président du CJP pendant trois ans.
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Fournir et installer les ventilateurs de plafond, divers bâti- ments bfc Winnipeg, Manitoba.
Dossier: WG 166 10 Le secrétaire recevra jusqu'à 3 heures de l'après-midi (heure avancée de l'Est).
Jeudi le 23 juillet 1981
Des soumissions sous pli cacheté, dont les enveloppes in- diqueront le contenu et seront adressées au soussigné.
Les plans, devis et les formules de soumission seront ex- posés aux Bureaux de l'Association des Constructeurs à Winnipeg, Brandon, Thunder Bay ainsi qu'à notre bureau régional à Winnipeg.
Seuls les entrepreneurs principaux pourront se procurer les documents de soumission en adressant leur demande à notre Service des plans à l'adresse ci-dessous ou télé- phoner l'indicatif régional (613) 998-9549, ou télex 053- 4231. Cette demande devra être accompagnée d'un dépôt de $100 payable à l’ordre de Construction de Dé- fense (1951) Limitée.
Un dépôt de garantie si nécessaire au montant indiqué aux documents devra accompagner chaque soumission.
W.J. Mulock, secrétaire
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- professeur, immersion, niveau intermédiaire: Saint- Eustache;
- professeur, sciences et mathématiques: Institut collégial Saint-Paul;
- directeur, école élémentaire: Élie:
- professeur, école élémentaire: Élie - professeur, école Saint-Laurent (Business Educa- tion).
Veuillez faire parvenir votre candidature et curri- culum vitae avec numéro de téléphone au: Directeur général La Division scolaire du Cheval Blanc No 20 C.P.147 Elie, Manitoba ROH 0HO Téléphone: (1) 353-2828
æ
DIVISION SCOLAIRE DE LA MONTAGNE No 28
est à la recherche de professeurs
pour les postes suivants: - Institut collégial de Somerset: un directeur, 7e à 12e année (187 élèves, 11.25 professeurs). Le direc- teur doit enseigner à 40% de temps, et à 60% du temps doit se consacrer aux fonctions administra- tives;
- L'école Dandurand (Haywood): cherche un direc- teur de maternelle à la 8e année (55 élèves, 4 pro- fesseurs). Le directeur doit enseigner à 75% du temps et à 25% du temps doit se consacrer aux fonctions administratives.
- Complexe scolaire de Saint-Claude: un professeur pour classe spéciale;
- Institut collégial Notre-Dame: Un professeur de “French” 100, 200, 300, géographie 100, histoire 200;
- Hémentaire de Notre-Dame: un professeur, niveau et sujets à être déterminés.
Veuillez adresser votre candidature avec curricu- lum vitae et numéro de téléphone au: DIRECTEUR GÉNÉRAL Division scolaire de la Montagne No 28 Notre-Dame de Lourdes, Manitoba ROG 1M0 Tél.: (1) 248-2228 ou (1) 744-2083
Transport Cariada
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Appel d'offres
DES SOUMISSIONS cachetées portant sur les projets ci- dessous seront acceptées jusqu'à 15h, heure de Winni- peg, le jour de la date limite. Les soumissions devront porter le titre du projet et être envoyées au Surintendant régional, Gestion du matériel, 10e étage, 125, rue Garry, Winnipeg (Manitoba), R3C 0P6. On peut se procurer les documents contractuels en envoyant un dépôt à l'adresse ci-dessus.
Projet 2352-80-49 Centrale électrique pour le terrain d'aviation de l'aéroport de Régina.
Les travaux qui doivent être exécutés sont les suivants: Installations de câbles d'alimentation, d'une conduite d'amenée principale et de câbles de commande de l'éclai- rage du terrain à la centrale électrique pour le terrain d'aviation et travaux connexes à l'aéroport de Régina, Ré- gina (Saskatchewan).
Date Limite: le 16 juillet 1981
Dépôt: chèque visé de $25 fait à l'ordre du Receveur général du Canada
Les documents relatifs à l'appel d'offres peuvent être con- sultés aux associations de constructeurs de Winnipeg (Manitoba), Régina, Saskatoon et Prince-Albert (Saskat- chewan) et Edmonton (Alberta).
Chaque soumission doit être présentée en double exem- plaire sur les formules fournies par le Ministère et doit être accompagnée du dépôt de garantie indiqué dans les documents contractuels.
Pour de plus amples renseignements, appelez le (204) 949-4329.
Le Ministère ne s'engage à accepter ni la plus basse, ni au- cune des soumissions.
F.E. Lay Administrateur, région du Centre Administration canadienne des transports aériens
Canadäà
AVIS AUX CRÉANCIERS
EN CE QUI CONCERNE la succession du feu ALPHONSE NADEAU du village de Somerset au Manitoba, retraité.
TOUTES réclamations contre la succession ci-dessus men- tionnée doivent être déposées à l’étude des soussignés 201-185, boulevard Provencher, Winnipeg, Manitoba, R2H 3B4, avant le le. août 1981.
DATÉ à Winnipeg, au Manitoba, ce 19e jour de juin 1981.
TEFFAINE, MONNIN, HOGUE & TEILLET Procureurs de la succession.
L’'OMBUDSMAN
(REPRÉSENTANT DES CITOYENS)
L'Ombudsman est nommé afin de faire une étude se rapportant aux plaintes contre les ministères ou agences du Gouvernement provincial en matière administrative.
Toute personne qui éprouve le besoin de dé- poser une plainte contre un ministère ou une agence du Gouvernement provincial peut écrire à l'Ombudsman.
Si l'Ombudsman trouve que la plainte est va-
lide, il peut recommander une action rectifi-
cative pour assurer un remède à la plainte. crivez à:
G.W. Maltby, Ombudsman 509 - 491, avenue Portage Winnipeg, Manitoba
R3B 2E4
Les services de l'Ombudsman sont gratuits.
EE les 10, 11,& 12 juillet n: Au Parc Bird’s Hill
Concerts les 3 soirs, une “village” pour les enfants, six stades de musique, artisinats.
Amusez-vous bien!! Une fin de semaine sans pareil. Six stades qui offrent une sélection des meilleurs artistes: “Folk”, “Bluegrass”, “Gospel”, Francais et “Old-Time”. Ecoutez : Matante Alys, Angèle Arsenault, Edith Butler, Steve Goodman, John Hammond, Graham Shaw, Alan Stivell, Valdy.…
Le stade pour les enfants comprend la musique pour les enfants ainsi que adultes. Venez-tous en foule nombreuse. Nourriture excellente. “Camping” près du site du Festival. Le “Handmade Village” offre 39 differents demonstrations d’artisinats. N'oubliez-pas notre 8ième “Winnipeg Folk Festival” les 10, 11, 12 juillet, 1981.
Reduction de $3.—achetez vos billets maintenant. Prix: les 3 jours (acheté avant ) $25.00 les 3 jours (au guichet) $28.00 vendredi (seulernent ) $ 900 samedi (seulement ) $12.00 dimanche (seulement ) $12.00
Hamerton's
Prairie Sky
Co-op Book Shop Country Music Centre
3illets: AT.O.-toutes les locations C.B.0.-toutes les locations Mary Scorer Books Maison du Disque Enfants (en bas de 13 ans) accompagnées d'une adulte entrée gratuit Information: The Winnipeg Folk Festival 8-222 Osborne St. 453-2985
LA LIBERTÉ, jeudi.25 juin1981: 23:
À LOUER de mai à octobre
Terrain pour remorque (au bord du lac Manitoba) s'adresser à Pioneer Resort - Saint-Laurent ou téléphoner au No 1-646-2671
PLAGE ALBERT $19,500
Chalet de 2 chambres à coucher, complètement isolé, n'a jamais été habité; eau froide et chaude, chauffage au propane avec thermostat, nouvelles armoires de cuisine: lit de 93’ x 167’. Le vendeur consentirait une hypothèque avec un paiement comptant de $3,000. TESSER REALTY Tél.: 475-9988 ou 942-0141 poste 4482.
E3 BLOCK BROS.
NATIONAL REAL ESTATE SERVICE
Près du collège, grande cour avec arbres fruitiers, ga- rage pour deux voitures, atelier isolé et chauffé, revenu, si désiré. Tout ceci, avec bonne maison de 3 ou 4 cham- bres à coucher, 2 salles de bains, salle à manger, sous-sol fini à la grandeur. Cette propriété doit être vendue pour le 30 juin ou retirée du marché. Occasion à saisir, télé- phonez à Thérèse Fillion au No 257-9692.
Année roro des CE
Appel ER de candidatures F. mixtes
NV Z
International Year of Dissbied Persons
ADMINISTRATEUR, OPÉRATIONS DES CONTRATS
Traitement: $35 614 — $39 693 NO de réf.: 80-SM-OC-CIDA-RB-672
Développement International Directeur générale des ressources Hull (Québec)
Fonctions
Planifier, organiser et diriger les activités du Groupe des opérations contractuelles, s'occuper de l'analyse et de la préparation de tous les genres de contrats et d'accords pour exécuter une vaste gamme de projets d'assistance économique et technique dans le cadre des programmes canadiens de prêts et de subventions au développement Proposer des directives et des déclarations de principe à respecter pour exécuter et administrer un grand nombre de contrats. Donner des conseils sur les contrats et les aspects techniques. Assurer la liaison et coopérer en vue de traiter les réclamations litigieuses, les paiements à titre gracieux et les frais supplémentaires à verser à la fin des contrats ou lorsqu'il y a désaccord à cet égard. Surveil- ler, conseiller et former du personnel.
Exigences professionnelles
Grade d'une université reconnue en génie, commerce, administration ou dans une discipline afférente aux affaires. Expérience comportant de plus en plus de respensabilités dans le domaine de la rédaction et de l'administration de contrats pour la prestation de services professionnels, d'approvisionnement, et de construction. Expérience de la gestion de projets complexes et de la gestion de ressources humaines.Expérience de la négocia- tion de contrats et d'accords dans le secteur privé et(ou) public.
Exigences linguistiques
La connaissance des deux langues officielles est essentielle. En raison de la nature de ce poste la connaissance des deux langues officielles est immédiatement exigée.
NO d'autorisation: 331-161-020
De plus amples informations sont disponibles en écrivant à l'adresse suivante:
Job information is available in English and may be obtained by writing to the address below: EE Comment se porter candidat
Envoyez votre demande d'emploi où votre curriculum
vitae à:
Rosalie Bernier
Commission de la Fonction publique du Canada Programme de dotation des cadres supérieurs
17€ étage, 300, avenue Laurier ouest
Ottawa (Ontario) K1A 0M7
(613) 593-5411
Date limite: le 2 juillet 1981
Prière de toujours rappeler le numéro de référence approprié.
Canada
24. LAAIRERTÉ, jeudi 25:iuin.1981.
|| Transports Transport Canada Canada
Appel d'offres
DES SOUMISSIONS cachetées portant sur les projets ci dessous seront acceptées jusqu'à 15h, heure de Winni- peg, le jour de la date limite. Les soumissions devront porter le titre du projet et être envoyées au Surintendant régional, Gestion du matériel, 10e étage, 125, rue Garry, Winnipeg (Manitoba), R3C 0P6. On peut se procurer les documents contractuels en envoyant un dépôt à l'adresse ci-dessus. Projet
2352-79-31 Construction d'un bâtiment qui abritera les passagers à l'aéroport de Spence Bay, Spence Bay (T.N.-O.). Date limite: le 21 juillet 1981
Dépôt: chèque visé de $25 fait à l'ordre du
Receveur général du Canada Les documents relatifs à l'appel d'offres peuvent être con- sultés aux associations de constructeurs de Winnipeg (Manitoba, Edmonton (Alberta) et Hay River (T.N.-O.). Chaque soumission doit être présentée en double exem- plaire sur les formules fournies par le Ministère et doit être accompagnée du dépôt de garantie indiqué dans les documents contractuels.
Pour de plus amples renseignements, appelez le (204) 949-4329.
Le Ministère ne s'engage à accepter ni la plus basse, ni au- cune des soumissions.
FLE. Lay
Administrateur, région du Centre Administration canadienne des transports aériens
CHAMBRE DES COMMUNES
COMITE PERMANENT DE LA JUSTICE ET DES QUESTIONS JURIDIQUES
Le Comité permanent de la Justice et des questions juridiques étudie présentement le Bill C-61, Loi sur jeunes contrevenants, portant abrogation de la Loi sur les jeunes délinquants.
Les individus et les organismes peuvent soumettre des commentaires écrits au sujet du Bill C-61.
Ces commentaires écrits devront être reçus avant 17 heures le vendredi 14 août 1981.
Toute correspondance devra être envoyée à:
William C. Corbett,
Greffier
Comité permanent de la Justice et des questions juridiques
Chambre des communes
Ottawa (Ontario)
K1A 0A7
Jean-Guy Dubois, député Président
Coupon et taux applicables seulement: à partir de
de rabais avec cette annonce
Construction Defence de défense Construction | Canada Canada
PROJETS: (a) Fournir et installer un système de gicleurs bâtiment P-6 Dossier: WG 100 10 () Fournir et installer des nouveaux systèmes de chauffage, bâtiments 13, 81 et 20. Dossier: WG 101 10
Le secrétaire recevra jusqu'à 3 heures de l'après-midi (Heure avancée de l'Est) pour (a) et (b) ci-dessus vendredi le 17 juillet 1981.
Des soumissions individuelles sous pli cacheté, dont les
enveloppes indiqueront le contenu et seront adressées au soussigné.
Les plans, devis et les formules de soumission seront ex- posés aux Bureaux de l'Association des Constructeurs à Winnipeg, Brandon, Thunder Bay, ainsi qu'à notre bureau régional à Winnipeg.
Seuls les entrepreneurs principaux pourront se procurer les documents de soumission en adressant leur demande à notre Service des plans à l'adresse ci-dessous ou télé- phoner l'indicatif régional (613) 998-9549 ou télex 053- 4231. Cette demande devra être accompagnée d'un dépôt pour (a) ci-dessus: $25, pour (b) ci-dessus: $100, payable à l’ordre de Construction de Défense (1951) Limi- tée, pour chaque jeu demandé pour chacun des projets.
Un dépôt de garantie si nécessaire au montant indiqué aux documents devra accompagner chaque soumission. W.J. Mulock, secrétaire
Construction de Défense (1951) Limitée
Billing Bridge Plaza
12e étage, Immeuble SBI
2323, promenade Riverside
Ottawa (Ontario)
KIA 0K3
Canadä
TOUT LE MONDE DOIT COMMENCER QUELQUE PART
Vous ne pouvez pas obtenir un travail sans expé- rience. Vrai. Et vous ne pouvez avoir de l’expérien- ce sans travail. Vrai aussi, Mais seulement jusqu'à un certain point.
L'apprentissage au travail est dur à trouver. Le mon- de des affaires évolue trop vite maintenant et de moins en moins d'employeurs ont le temps de for- mer des personnes sans compétence.
Mais c'est là où le Bureau d'emploi et d'immigration intervient.
Si vous avez au moins 17 ans et avez quitté l'école depuis un an ou plus, le Bureau d'emploi et d'immi- gration du Canada peut vous aider à combler la la- cune quand vous êtes prêt à améliorer votre situa- tion sur le marché du travail afin de pouvoir être compétitif.
Un conseiller du Bureau d'emploi vous entretiendra concernant ce que vous voulez faire. Il ou elle vous aidera à décider quelle formation, pourvu que ce soit en coopération avec votre gouvernement pro- vincial, et vous équipera pour la suivre.
Venez au Centre d'emploi du Canada. C'est un bon endroit pour débuter.
CENTRE D'EMPLOI DU CANADA 344, rue Edmonton
1354, rue Main
1822, avenue Portage
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E | Emploi et Immigration Canada
gratuits
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Téléphone: 237-7264
Service gratuit de “pick-up” pour les clients de la ville.
tisé stationnement inclus.
ment inclus.
Tél.: 949-5520
Emploi et
Canada
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Appartement, 2 chambres à coucher, poêle, réfrigé- rateur, laveuse à vaisselle, air-climatisé, stationne-
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Immigration Canada Lloyd Axworthy, Ministre
LA CENTRALE DES CAISSES POPULAIRES est à la recherche d’un(e) REPRÉSENTANT(E) DES SERVICES TECHNIQUES
Fonctions:
- assister les Caisses dans le développement de leurs opé- rations techniques et administratives
- assister les Caisses au niveau du développement du per- sonnel et d’aviser les administrateurs sur les politiques et pratiques généralement reconnues par le mouvement des Caisses
- aider les cadres des Caisses à établir et/ou améliorer les systèmes comptables
Qualifications et expérieñce:
- bonne connaissance théorique et pratique de la comp- tabilité et de l’administration d’une entreprise financière - formation dans une institution financière un prérequis et préférablement dans le mouvement coopératif
- une connaissance des systèmes de données électroni- ques sera un atout
- capable de communiquer efficacement en français et en anglais
Salaire: À être négocié selon l’expérience et les qualifications.
Entrée en fonctions: Le plus tôt possible.
Veuillez soumettre votre curriculum vitae en toute confidence avant le 30 juin 1981 au: Directeur général La Centrale des Caisses Populaires C.P.68 Saint-Boniface (Manitoba) R2H 3B4
Employment and Immigration Canada Lloyd Axworthy, Minister
btenez jusqu'a 800$
pour vous aider à abandonne
Autrefois, le pétrole était abondant et peu coûteux, et beaucoup de Canadiens avaient recours à cette source d'énergie pour chauffer leurs demeures. Mais au- jourd’hui, les sources de pétrole sont plus incertaines, et l’huile à chauffage coûte de plus en plus cher. Il importe donc que nous nous tournions vers des énergies renouvelables, ou à tout le moins vers des énergies qui abondent chez nous.
L'une des pierres d'angle du Pro- gramme énergétique national, le Pro- gramme canadien de remplacement du pétrole (PCRP) vise à promouvoir l’utilisation des sources d'énergie que le Canada possède en grande quantité, et ainsi à amoindrir notre dépendance à l'égard du pétrole. Il a pour but d’aider les propriétaires de maisons, d’un bout à l'autre du pays, à réduire à 10%, d’ici à 1990, la part qu’occupe l'huile à chauf- fage dans la consommation énergétique totale des résidences. Dans le cadre de ce programme de 10 ans, le gouvernement canadien vous versera une subvention qui vous aidera à remplacer votre système de chauffage à l'huile par un système uti- lisant d’autres formes d'énergie.
Fondamentalement, dans le cas des particuliers, le PCRP prévoit ceci: une subvention égale à 50 pour cent des frais de remplacement de votre système de chauffage à l’huile par un système utili- sant le gaz naturel, l'électricité, le propane ou des sources d'énergie renouvelables, telles le bois et le soleil, et ce jusqu’à con-
E Énergie, Mines et
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Energy, Mines and Ressources Canada Resources Canada
Cochez les cases pertinentes et postez dès aujourd'hui à: Éner$age, C.P. 3500, Succursale ‘*C’,
le chauffage a l'huile
currence de 800 $. La subvention est im- posable aux termes de la Loi de l'impôt sur le revenu.
VOS ÉCONOMIES SERONT : PROPORTIONNELLES AU DEÈGRE DE VOT RE PL ANIF IC AT ION
Toute personne possédant une maison de deux logements indépendants ou plus, et désireuse de remplacer son système central de chauffage à l'huile par une installation qui sera alimentée par une autre forme d'énergie peut être admissible à une subvention du PCRP variant entre 1 000 $ et 5 500 $.
Si vous projetez de remplacer votre système de chauffage à l'huile par un système alimenté par une autre forme
@ évaluer les besoins énergétiques de votre demeure au moyen d’une analyse gratuite par ordinateur; procurez-vous
= à cette fin le questionnaire Ener$age;
© mieux isoler votre demeure, dans le cadre du Programme d’isolation ther- mique des résidences canadiennes (PITRC); ce Programme accorde des subventions pouvant atteindre 500 $. Elles sont imposables aux termes de la Loi de l’impôt sur le revenu.
COMME NT OBTENIR LA SUBVENTION
Si vous vous apprêtez à abandonner le chauffage à l'huile ou si vous l’avez fait depuis le 28 octobre 1980, vous êtes invité à vous renseigner au sujet de cette subven- tion auprès:
e du service public de gaz naturel ou d'électricité le plus proche;
e du bureau d’Energie, Mines et Ressources Canada (EMR), si vous remplacez votre système de chauffage à l’huile par un système utilisant le bois, l’énergie solaire ou une autre forme d'énergie renouvelable.
Le bureau d'EMR est situé au 110, rue Osborne sud Winnipeg (Manitoba)
R3L 1Y5
Téléphone: (204) 949-4266 ou (sans frais) 1-800-542-8928
Bien qu’il ne soit pas nécessaire d'isoler votre maison pour toucher une subvention dans le cadre du PCRP, nous vous invitons néanmoins à le faire avant de remplacer votre système de chauffage à l'huile par un système alimenté par une autre forme d'énergie. La puissance du système de chauffage dont vous aurez alors besoin sera réduite proportionnelle- ment à la qualité de l'isolation de votre maison. Postez immédiatement le bon- réponse ci-dessous. Il y va de votre intérêt et de celui de tous les Canadiens.
Un autre aspect du
Veuillez me faire parvenir le questionnaire d'Ener$age
des renseignements au sujet des subventions du PITRC pour les maisons construites avant 1961
des renseignements sur le PCRP en ce qui a trait au remplacement du pétrole par
le propane le bois l'énergie solaire
(Pour obtenir des renseignements au sujet du remplacement de votre système de chauffage à l'huile par un système ali- menté au gaz naturel, ou à l'électricité, communiquez avec le service public de gaz naturel ou d'électricité le plus proche)
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ur
RAA ES)
( NN a là Je désire recevoir cette documentation !_} en français
en anglais
Ottawa (Ontario) KIY 4G1
Luwmenueuuumeul
d'énergie, EMR Canada peut vous aider à:
ob. Oamacdé PROGRAMME ÉNERGÉTIQUE NATIONAL DU CANADA
Le bon-réponse ci-dessous vous permettra d'obtenir gratuitement le questionnaire d’Ener$age ainsi que des renseignements sur les subventions du PITRC et du PCRP
DIVISION SCOLAIRE RIVIERE ROUGE No 17
requiert les services d’un PROFESSEUR
en première année de français à l’école élémentaire de Saint-Pierre-Jolys.
S.V.P. envoyer votre curriculum vitae au:
Directeur général C.P.219 Saint-Pierre-Jolys, Manitoba
Année internationale des personnes handicapees
(©) Wa
Prin + Yes of Disabled Persons
Appel de candidatures mixtes
CHERCHEUR SCIENTIFIQUE RECHERCHE SUR LES MINES
Traitement: SE-RES-1 jusqu'à $30 557 (prenant effet le SE-RES-2 jusqu'à $43 200 23 juillet 1981) NO de réf.: 81-NCRSO-EMR-9
Ministère de l'Energie, des Mines et des Ressources Laboratoires de recherche sur ies mines (CANMET) Ottawa (Ontario); Calgary (Alberta); Syeney! Glace Bay (N.-Ë.) et Elliot Lake (Ontario)
Les laboratoires de recherche sur les mines devront faire appel, au cours de l'année financière 1981-82, aux services de scientifiques en vue de la réalisation, par le Ministère et à forfait, de travaux de recherche et de développement sur la technologie minière et, en particulier, sur le contrôle des sols, la santé et la sécurité des employés et l'évacuation des déchets miniers. Certaines nominations seront faites au niveau de recrutement-formation et le traitement sera proportionnel à l'expérience en recherche des candidats.
Les titulaires seront chargés de travaux de recherche et de développement sur la technologie minière nouvelle ou améliorée. Ces travaux comprennent la conception, l'élaboration, la mise en oeuvre et la réalisation d'études mathématiques, expérimentales ou d'études sur le terrain. Les titulaires seront appelés à établir une corrélation entre les résultats obtenus, à les interpréter et les évaluer,
Les chercheurs joueront, entre autres, le rôle d'autorité scientifique pour les marchés de recherche; ils devront rédiger des rapports et des demandes de brevet et préparer des exposés oraux; ils devront évaluer les projets ou les marchés éventuels et participer à des activités de planifi- cation opérationnelle et à long terme.
Conditions de candidature
Doctorat d'une université reconnue, ou diplôme de niveau inférieur assorti d'une expérience manifeste de la recherche et de réalisations équivalent à un doctorat en sciences naturelles où en génie et expérience dans un ou plusieurs des domaines expérimentaux décrits ci-dessus.
Exigences linguistiques
Pour certains postes la connaissance de l'anglais est essentiel- le, pour certains d'autres la connaissance de l'anglais ou du français suffit.
Nota: Les candidats doivent indiquer sur leur demande, leur préférence quant aux fonctions à assumer et au lieu
de travail susmentionnés. Les demandes seront traitées au fur et à mesure de leur réception et des nominations seront faites pour combler les postes vacants. Les demandes seront examinées jusqu'au 127 avril 1982.
NO d'autorisation: 311-148-008
De plus amples informations sont disponibles en écrivant à l'adresse suivante
Job information is available in English and may be obtained by writing to the address below:
Comment se porter candidat
Envoyez votre demande d'emploi ou votre curriculum vitae à:
Mile Joan Girling
Bureau de dotation de la région de la Capitale nationale Commission de la Fonction publique du Canada
300, av. Laurier ouest
Ottawa (Ontario) K1A OM7
Téléphone: (613) 593-5331
Date limite: 1 avril 1982
Prière de toujours rappeler le numéro de référence epproprié.
Can2di d! [TA 14
LA LIBERTÉ, jeudi 25juin1981. 25.
Le Rge de Bih ee
Au revoir les amis!!
Je vous reviendrai au mois de septembre. Passez de belles vacances!
Bicolo
’été de Chantal
Regarde bien les dessins. Écris dans le mot croisé les activités que Chantal rêve de faire durant l’été.
CRC
LE MOULIN À VENT Quatre différents modèles ornent les ailes de ce moulin. Quatre d'entre eux forment deux paires. Deux modèles sont uniques, quels sont-ils?
RIONS
- Avec son voisin, Séraphin a fait un pari: à qui donnera le moins à la quête!
+ Son voisin met, en souriant, un sou dans le plateau.
+ Séraphin dit au quêteur: c’est pour nous deux, nous sommes ensemble!
n homme est en train de se faire couper les cheveux, il demande au barbier:
- Pourquoi ton chien tourne:t-il toujours autour de moi?
- Ah! il m'arrive parfois de couper des bouts d'oreilles, et mon chien se hâte de les manger...
Un chirurgien explique à son patient:
- Je vais être obligé de vous couper les deux jambes.
- Docteur, si vous me faites ça, je ne remettrai plus jamais les pieds chez vous!
28 LALIBERTÉ,Jeudi25 juin 1981
Les plongeurs sous-marins s'appellent des scaphandriers
K
U Qi Ils peuvent demeurer plusieurs heures sous l’eau en BYRIN utilisant un équipement spécial pour respirer sous ] A | l'eau. DUR N'ES
\ œ e ,. æ Ils transportent sur leur dos de grosses bouteilles de
métal contenant de l'air comprimé. Deux tuyaux relient les bouteilles à l'embouchure que le plongeur tient entre ses dents. L'air est controlé par un
| 4 régulateur qui se trouve au sommet des bouteilles.
Le plongeur peut ainsi faire des recherches au fond de la mer, des lacs ou des rivières. S'il est chanceux il
+ Le + + + u peut ramener sur terre des trésors perdus depuis bien
longtemps. + Aimerais-tu devenir scaphandrier? Moi, oui! À travers ce labyrinthe, aide le scaphandrier à
trouver le trésor. ++++
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F euIeu9 uoljeBlaeu (9 [2A8u9 eu9ead (G
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: uol}e}InDg (€
xne{ ep uje18} ne :esuodey eBeujsebeut &
uolje}eu (L
lequeu) ep 919, ‘esuodey
Réponse: un gros problème (de la semaine dernière) pour les grandes personnes
So5T 23/52 151124 [1441 136 CE 25] 8]
Courrier Cher Bicolo, Je veux te remercier pour le beau livre. Je l'aime et je le lis tous les soirs à ma petite soeur et elle l'aime aussi. Ton amie, Joanne Pelletier, Sainte-Anne Bicolo, Merci pour les cadeaux que nous avons reçus pendant l'année; livres, pancartes, jeux. On les a vraiment appréciés. Nous aimons beaucoup ta page dans LA LIBERTÉ. Danielle et Martin Dupasquier, Saint-Boniface
Cher Bicolo, ù Merci pour le “football” que j'ai reçu au concours du printemps. Je l'apprécie beaucoup. Normand Dequier, Haywood Merci Bicolo pour les jolies lunettes pour nager. Justement je prends des cours de natation
Au terrain de jeux
Regarde le dessin et écris le nom des objets que tu vois. Les traits (--) représentent : chaque lettre du mot.
Stéphane Piette, Saint-Boniface
D Cher Bicolo,
Je veux te remercier pour toutes les belles choses que tu m'as envoyées. J'étais très surprise et contente quand j'ai reçu tout cela. Merci encore!
Claire Coucelles, Sainte-Agathe
Cher Bicolo,
Merci pour le beau livre ‘L'épouvantail et le champignon” et le petit jeu que tu m'as donnés.
Tu m'as intéressé à lire. J'ai aussi gagné le premier prix de dessin dans le Concours du Livre national canadien à l'école.
Un gros merci. Cela m'a fait bien plaisir. Ton ami, René Ritchot
Cher Bicolo, Jai un petit frère. Il s'appelle David Emmanuel. J'ai fait un ours pour toi! Camile Desharnais, Saint-Pierre
“Merci Camile pour tous tes beaux dessins, de même qu'à Jennifer Chaput de Winnipeg.
Attention: les élèves de Saint-Laurent. J'ai reçu vos dessins trop tard pour mettre dans la page... Merci quand même!
Bicolo
Membre gagnant Janette Carrière, 8 ans
Membre No 5288
C.P. 244 Saint-Jean-Baptiste
LA LIBERTÉ, jéudl'25 juin 1981
+. PAG *
CANROR
1er JUILLET de 14h00 à 18h00
au
CENTRE CULTUREL FRANCO-MANITOBAIN
Ce jour là, il y aura des activités vour tous les âges et pour tous les goûts sur le Le tout débutera à 14h00 avec le “O Canada” chanté par
terrain et à l'intérieur du CCFM. Pauline Charrière accompagnée de Marie Fournier au piano. Ensuite, M. Lucien Loiselle, maître de
cérémonie, vous présentera les groupes et artistes qui chanteront et joueront pour vous (et pour nous aussi) De plus, il se fera un plaisir de transmettre à tous, vos messages et/ou vos annonces.
L'HORAIRE DES SPECTACLES
14h00-14h15: ouverture officielle 14h45-15h05: Rose Noire 15h50-16h05: musique 16h35-17h05: Cercle Vicieux
14h15-14h30: “Concierges du Collège” 15h05-15h20: musique 16h05-16h20: Illusion 17h05-17h20: musique 15h30-15h50: Soleil 16h20-16h35: musique 17h20-18h00: La Roche
14h30-14h45: musique ACTIVITÉS de 14h00 à 18h00
À L'EXTÉRIEUR: Club d'artisanat de Richer: artisanat et pâtisseries; Hubert Théroux: peinture; Dorothée Paquin: peinture; Paulette Duguay: poterie; Marcelle Forest: tissage; Andrée Champagne: artisanat; André Hawk: peinture; Marie-Lourdes Fillion: poterie; Noémie Ricard: tissage, etc...; Comité St-Joseph: travaux à l'aiguille, etc...; Brigitte Lachance: poterie; Claude Aubin et Christine Aubin vendront des meubles en pin, des accessoires d’antiquité, du linge fait à la main et de l'artisanat. Le ‘Lower Fort Garry” aura un kiosque du bon vieux temps. La Ligue des femmes catholiques va vendre du maïs soufflé. M. & L. Catering aura son camion plein de bonnes choses à boire et à manger. Le Club Richelieu s'’occupera du “beer garden”. l'Alliance chorale
Manitoba aura un kiosque (choralies 1982, chasse au buffalos, vente de T-shirts et de
macarons). la SFM vous offre deux stations d'artisanat: une grande station de jeux pour les
jeunes; un kiosque. Le Centre culturel franco-manitobain distribuera gratuitement des
ballons. Il y aura aussi des “clowns”. Le CJP nous ramène la très populaire “dunking machine”. Le Cercle Molière ajoutera du piquant, grâce à son activité surprise,
Le Club de fers à cheval franco-manitobain organise un tournoi pour les 16 ans et plus.
Inscription le jour même. Prix en argent. Le Conseil d'administration du CCFM aura à
votre disposition les fameux billets Nevada.
A L'INTÉRIEUR:
Monsieur Maurice Sabourin organise un “tournoi de dames”. Inscription le jour même ou en télépho- nant au No 233-7667. Prix: trophée. La Roche vous donnera l’occasion d'entendre son premier disque et de l'acheter. La Boutique du livre tiendra une exposition, ainsi qu'une vente de livres. La Société his- torique de Saint-Boniface et la Maison Riel, parc historique national, auront un kiosque (maquette, infor- mation et exposition d'objets de musée). Dans la salle d'exposition, Vous pourrez voir les peintures de Dolly Dennis. Vous pourrez apprécier les dessins de René Lanthier à l'entrée du CCFM. Réal Bérard ex-
posera les dessins qu'il a faits pour le livre de poésie “Trapper and Fur-Faced Spirit”.
#AU PLAISIR DE VOUS VOIR EN GRAND NOMBRE.”
POUR VOTRE CONFORT, APPORTEZ VOS CHAISES OU VOS COUVERTURES.
28 LA LIBERTÉ, jeudi 25 juin 1981